Après l’expulsion de la ZAD, « la lutte pour un Carnet libre et sauvage continue ! »
Analyse de la situation au Carnet après l'évacuation de la ZAD par 800 gendarmes le 23 mars dernier.
Analyse de la situation au Carnet après l'évacuation de la ZAD par 800 gendarmes le 23 mars dernier.
Le 23 mars 2021 à Saint-Nazaire aura lieu le procès des victimes d’une expulsion illégale et violente par une milice, pilotée par des élus locaux et la FNSEA 44 et couverte par la gendarmerie, alors qu'elles protestaient contre le projet de Surf Park de Saint-Père-en-Retz (44).
Carapatage, c’est une émission contre les prisons, la répression et le contrôle à travers l’actualité de l’enfermement mais aussi son histoire, en racontant les luttes à l’intérieur et à l’extérieur en échangeant ce qu’on a vu, lu et entendu.
Quelques notes à propos de la quarantaine comme mode de gestion de la pandémie
En Vendée, la ZAD de la Dune se bat depuis plus de six mois contre un projet de port de plaisance et son monde. Tribune sur l'expulsion-destruction de la zone le 8 avril 2020.
Dès la déclaration du confinement, des pratiques de solidarité et des formes d’auto-organisation ont émergé dans de multiples secteurs de la société. Des groupes se sont rassemblés afin de proposer une enquête sur des espaces où les luttes se mènent actuellement.
Depuis plusieurs mois, en Vendée, une mobilisation s’organise contre la destruction d’une plage à Brétignolles, pour construire une « marina » inutile pour les privilégiés. Plusieurs manifestations ont réuni des centaines de participants, et des personnes occupent le terrain depuis des mois.
Le mardi 26 novembre a eu lieu à Grenoble une grosse opération de perquisition associée à un fichage systématique des personnes présentes dans les lieux visités par les flics.
Présentation de la plateforme Courrier Parloir Hélicoptère pour référencer et partager des expériences et des outils de soutien aux personnes incarcérées.
Le mercredi 2 octobre, des dizaines de policiers tourangeaux manifestaient à Paris, parmi 20 000 autres flics venus de toute la France. Pour le journal Le Poing, « les revendications de ces policiers syndiqués sont moins d’ordre social que d’ordre politique ».
Interpellés, arrêtés, jugés et condamnés fin août, lors du G7, pour « groupement formé en vue de venir en France pour commettre des violences à l’égard de personnes et/ou de biens », trois Allemands passent en appel vendredi 27 septembre à Pau.
Lettre ouverte du comité de soutien à Vincenzo Vecchi, arrêté par la police française le 8 août 2019 pour des faits qui remontent à la manifestation contre le G8 en 2001 et à une manifestation anti-fasciste en 2006.
Alors que les grèves des surveillants pénitentiaires se poursuivent, notamment à Condé-sur-Sarthe, quelques ressources pour ne pas oublier que les premières victimes des taules sont les prisonnier-ères.
Le 6 février dernier, sept étudiant.e.s sont passé.es l’un.e après l’autre devant la commission disciplinaire de l’université de Poitiers pour avoir dénoncé l'aspect marchand d'un cours « d'insertion professionnelle » et les mutations de l'Université.
Le samedi 16 février, entre 23h et minuit, la police s'est livrée à une expédition punitive à la préfecture du Mans, procédant à une dizaine d’arrestations.
Dans tous les lieux d’enfermement, la violence est quotidienne. La prison pour étrangèr.e.s de Oissel près de Rouen est un de ces laboratoires d’expérimentation de la répression.
L’engrenage de répression et de violences ne semble plus vouloir s’arrêter depuis quatre semaines. Le mouvement des gilets jaunes bat ainsi tous les records en nombre de gardes à vue, de personnes déferrées en justice, de milliers de grenades et balles de défense tirées sur les manifestants et de personnes estropiées.
Les 15 et 16 décembre à Montreuil, deux jours de discussions, expositions, rencontres, cantines, contre toute forme d’enfermement !
De nombreuses villes françaises ont été le théâtre de violences policières le 1er décembre dernier. À Limoges, les flics ont fait preuve d'une violence inouïe. Témoignage d'une manifestante.
Mardi 13 novembre, à 6h du matin, six militant.e.s antifascistes ont vu leurs portes défoncées par des policiers cagoulés. Après plus de 24 heures de garde-à-vue, elles et ils sont accusé.e.s d’avoir, une nuit d’avril dernier, muré le local fasciste « Bastion Social » et sont poursuivis pour dégradation, outrage et même « association de malfaiteur ».
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