Même le déplacement d’un obscur secrétaire d’État aux transports ne peut plus avoir lieu sans que la préfecture soit obligée de mobiliser des troupes en nombre. Ce 17 janvier, les gendarmes mobiles, les RG, les flics de la BAC et de la compagnie de sécurisation sont intervenus au technicentre de Saint-Pierre-des-Corps pour « sécuriser » la venue de Djebbari. Ce dernier est défavorablement connu des cheminot-es pour avoir été le rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCF en 2018 [1].
C’est à ce genre de dispositifs policiers qu’on mesure la popularité du pouvoir en place. Pas une visite de Macron dans le département sans que soient mobilisées des troupes en nombre pour écarter les opposant-es [2]. Pas un ministre qui ne soit accompagné de plusieurs camions de flics.
Malgré la présence des gendarmes mobiles, les cheminot-es grévistes ont tenu leur assemblée générale devant les grilles du technicentre. La grève a été reconduite au moins jusqu’à lundi.