L’université de Tours refusera-t-elle la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers ?

Le plan « Bienvenue en France » prévoit la multiplication par quinze des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers hors UE. Onze universités ont déjà déclaré leur refus de procéder à cette hausse.

Le plan « Bienvenue en France » prévoit la multiplication par quinze des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers hors UE. Onze universités viennent de déclarer leur refus de procéder à cette hausse. Il s’agit de Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Nanterre, Rennes-II, Evry, Nantes, Bordeaux, Montpellier III et Angers. Les vice-présidents en charge des relations internationales des universités se sont réunis les 17 et 18 janvier. A l’agenda, il était question de la mise en place d’une stratégie commune contre la hausse des frais d’inscription.

Dès l’annonce en novembre du plan gouvernemental, les syndicats universitaires de l’université de Tours avaient réagi. L’université de Tours compte 28 000 étudiant·es dont 2 900 étrangèr·es. L’année dernière, ces étudiant·es étrangèr·es représentaient 38,5 % des inscrits en doctorat et HDR [1].

Il faut espérer que l’exemple des 11 universités précitées fasse effet boule de neige pour la ville et que son président, Phillippe Vendrix, rejoigne le mouvement. Il avait en novembre signé l’appel commun de plusieurs présidents d’université à refuser cette augmentation des frais d’inscriptions. Un premier pas qui mériterait d’être suivi d’un second.

Illustration : Sara Jetten

Notes

[1Habilitation à diriger des recherches.