La ligne grande vitesse Tours-Bordeaux au bord de la faillite

D’après le site du projet, il s’agirait du « chantier du siècle ». Mais la LGV Tours-Bordeaux, qui promet de mettre la capitale de l’Aquitaine à deux heures de train de Paris, risque d’avoir du mal à remplir toutes ses promesses.

D’après le site du projet, il s’agirait du « chantier du siècle ». Mais la LGV Tours-Bordeaux, qui promet de mettre la capitale de l’Aquitaine à deux heures de train de Paris, risque d’avoir du mal à remplir toutes ses promesses. D’après le magazine Capital, le consortium Lisea, mené par Vinci « n’a déjà plus de sous et risque la banqueroute ».

« Dans une lettre adressée au gouvernement, relayée par Challenges, le président de Lisea annonce que la société est proche « du défaut vis-à-vis de ses prêteurs ». Les banques du consortium « pourraient lui refuser nouveau tirage sur la dette, pourtant nécessaire dès la fin du mois d’octobre pour assurer le paiement à bonne date du constructeur » de la ligne LGV. (...) Les 15 allers-retours quotidiens entre Paris et Bordeaux ne permettraient pas de couvrir les frais de fonctionnement de Lisea, selon Challenges. A ce niveau, déjà relevé par Guillaume Pepy, les pertes annuelles pour Lisea sont estimées entre 20 à 30 millions. Dans le schéma actuel, Lisea ne pourrait même pas payer les charges fixes liées à l’exploitation de la ligne et les seuls intérêts de la dette. Autant dire que les créanciers ne sont pas prêts d’être remboursés et les actionnaires de gagner de l’argent. »

Capital parle d’un projet économique « bancal », avec « des prévisions de recettes (...) gonflées dès le départ ». L’intégralité de l’article est à lire ici : La ligne TGV Tours-Bordeaux en faillite avant même d’avoir démarré ?

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