Quand La Nouvelle République promeut le salariat précaire

Au détour d’un article en date du 7 septembre, titré « Tours : 8 applis mobiles qui peuvent vous simplifier la vie », le journal local cite différentes applications mobiles à l’ancrage plus ou moins local.

Au détour d’un article en date du 7 septembre, titré « Tours : 8 applis mobiles qui peuvent vous simplifier la vie », le journal local cite différentes applications mobiles à l’ancrage plus ou moins local. On y retrouve les applis de la Métropole, de Fil Bleu, ou encore celle de Whoosh, l’entreprise qui a récupéré le marché du stationnement dans la ville de Tours.

Plus étonnant, sont cités également Deliveroo et Uber Eat. Quand on connaît les conditions salariales précaires des personnes qui travaillent pour ces plateformes, on ne peut que se demander l’intérêt qu’à la presse locale à mettre en avant ce type d’entreprises.

Les lecteurs s’étaient, plus ou moins, habitués à retrouver du contenu publicitaire au détour des pages consacrées aux divers partenaires financiers du groupe de presse, notamment sur le site internet où les encarts de publi infos sont en bonne place sous les unes. Mais la publicité directement intégrée aux articles est plus rare. Et pose la question de l’éthique entre l’information et le lobbying.

Illustration : Jérôme Pimot. Illustration par TaylorHerring (CC BY-NC-ND 2.0)