La folie guerrière et militariste ne cesse de faire florès à travers le monde : aux Etats-Unis, l’ahuri Trump joue avec l’avenir de la planète avec ses menaces inconsidérées d’agressions militaires ; en Corée du Nord, le « guide suprême » saigne son peuple au sang pour maintenir une armée pléthorique et développer un arsenal nucléaire qui fait froid dans le dos. De la Russie à la Chine, en passant par les pays occidentaux et leurs prétentions hégémoniques en Afrique, une seule chose va bien dans ce monde, c’est l’industrie de l’armement !
Cette « pourvoyeuse » d’emplois qui ne devrait pas exister, continue à engendrer ça et là des massacres, corollaires à de gros profits pour les industriels (industrie aéronautique avec EADS, Dassault Aviation, SAFRAN/SNECMA ; terrestre, avec NEXTER ou PANHARD ; naval avec DCNS ; électronique avec THALES, DASSAULT Systems ou SAFRAN/SAGEM ; missiles avec MBDA ; espace avec EADS/ASTRIUM...).
En France, en 2016, la seule Direction Générale de l’Armement a passé près de 10 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées (sur un total de 20 milliards de prises de commandes), et a investi 800 millions d’euros dans la recherche. L’industrie de l’armement devrait passer de 165 000 emplois à plus de 200 000 en 2018 selon le ministère de la Défense. En 2015, 16 milliards d’euros de commandes à l’exportation ont été réalisées, soit deux fois plus que l’année précédente et quatre fois plus qu’en 2012 !
Mais ce n’est pas tout, l’armée ne se contente pas de faire « des opérations extérieures » : le renforcement des lois antiterroristes lui permet d’occuper le territoire métropolitain et ultra marin comme l’autorise, notamment, l’instruction interministérielle de mai 2010 qui prévoit de déployer dans le cadre d’un plan spécial 10 000 militaires sur l’hexagone en « cas de crise majeure ». Le SGDSN (Secrétaire Général à la Défense et la Sécurité Nationale), dans la revue Armées d’octobre 2010, définissait un « cas de crise majeure » comme « un événement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel ».
Nous ne pouvons tolérer cette politique militariste ! Disons le haut et fort dimanche 11 novembre, 10h30, parvis de l’université François Rabelais, rue des Tanneurs, à Tours.
Rappelons que la France est toujours un pays en guerre ! Pour un 11 novembre antimilitariste !
Premiers signataires : SUD/SOLIDAIRES 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, Alternative Libertaire 37, Retirada 37, NPA 37. Avec la présence de la chorale militante La P’tite Rouge de Touraine.