Ne ratons pas le train de la révolte

Ce sont les cheminot-es en grève qui décideront de la forme que prendra leur contestation et des actions à mener pour bien faire comprendre que c’est d’abord la sauvegarde du service public qui se joue là.

En réponse aux menaces que la direction fait d’ores et déjà peser sur les futur-es grévistes, le matin du 29 mars, CGT, UNSA, CFDT, SUD-Rail et FO ont lu une déclaration commune lors de la plénière du Comité d’Établissement de la région SNCF Centre Val-de-Loire avant de quitter la séance.

A partir du 3 avril, les cheminot-es seront en grève pour défendre notre service public ferroviaire. La première Assemblée Générale de cette bataille réunira tou-tes les cheminot-es en colère à 10h le 3 avril, en gare de Tours. Ce sont les cheminot-es en grève qui décideront de la forme que prendra leur contestation et des actions à mener pour bien faire comprendre que c’est d’abord la sauvegarde du service public qui se joue là. Si le « bastion » cheminot tombe, Macron, Gattaz et leurs ami-es auront les mains libres pour s’attaquer à ce qu’il restera de biens collectifs (écoles, hôpitaux, Sécurité Sociale…).

Sans le soutien et la mobilisation de toutes celles et ceux qui refusent ces régressions sociales, les cheminot-es ne pourront pas grand-chose. C’est donc à chacun-e de nous, dans nos entreprises, dans nos facs, dans nos hôpitaux, dans nos lycées, dans les centres d’accueil des réfugié-es, dans les EPAHD, partout où les gens souffrent de leur travail qu’il va falloir porter le message que la lutte a commencé et que les cheminot-es seront à vos côtés pour que la grève devienne générale. C’est le seul moyen de faire reculer ce gouvernement et de reprendre nos vies en main.

Les cheminot-es ne lâcheront rien, ne les lâchons pas !