Depuis le mois de février 2016, les cheminots alertent sur les négociations en cours à la SNCF et au niveau du patronat ferroviaire. Les sept organisations syndicales ont présenté une base commune de revendications qui sont aujourd’hui rejetées par le patronat.
Les organisations syndicales représentatives à la SNCF ont organisé deux journées de grève, le 09 mars et 26 avril 2016 ainsi qu’une manifestation nationale des cheminots le 10 mai dernier avec près de 15 000 participants pour imposer de réelles négociations.
La direction SNCF a fait le choix d’ignorer les revendications des cheminots concernant leurs conditions de vie et de travail et l’impact de celles-ci sur la qualité et la sécurité du transport ferré.
QUE VEULENT CE GOUVERNEMENT ET LE PATRONAT ?
Patronat et direction SNCF dans une posture dogmatique, font le choix de la casse sociale quitte à engager la sécurité des circulations.
La CGT a proposé des modalités de 48h de grève par semaine afin de peser sur les négociations mais surtout pour faire en sorte que patronat et direction SNCF négocient avec les organisations syndicales.
Le gouvernement table sur le pourrissement et ne joue pas son rôle d’État stratège en se détournant du financement du système ferroviaire. De son côté, la Direction SNCF dilapide l’argent public en investissant à l’étranger ou dans les filiales routières.
Ces sommes astronomiques devraient être utilisées pour plus de confort, de régularité, de sécurité et permettre des prix de billets abordables à une majorité de la population plutôt que de favoriser la circulation de bus, de camions.
Dans le même temps, ils s’évertuent à fermer les gares, les guichets, les lignes… Le réseau continue de se dégrader, plus personne ne veut financer les Trains d’Équilibre du Territoire. Des liaisons TER sont transformées en « Trains touristiques » ou transférees sur la route, c’est inacceptable !
Les grandes messes (Sommet G7, COP 21…) ne sont que des écrans de fumée.
Le gouvernement, le patronat et le direction SNCF font payer aux usagers et aux cheminots la dette d’État du système ferroviaire et son désengagement sur le réseau ferré national.
ALORS ENSEMBLE, DÉFENDONS NOS TRAINS, NOS GARES, NOTRE SERVICE PUBLIC SNCF pour exiger la régularité et la sécurité nécessaires au transport ferroviaire.
Le mercredi 25 mai, les cheminots seront à nouveau dans l’action ainsi que le jeudi 26 mai.