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« C’est bel et bien la fin du service public ferroviaire de transport qui est sur les rails avec (...) la fermeture envisagée de plus de 9 000 kilomètres de voies ferrées. » Dans un communiqué, la fédération des syndicats SUD Rail dénonce vivement les conclusions du rapport remis au gouvernement par Jean-Cyril Spinetta le jeudi 15 février.
Extinction programmée du statut de cheminot, abandon des petites lignes au profit « des transports du quotidien en zone urbaine et périurbaine et des dessertes à grande vitesse entre les principales métropoles françaises », filialisation du fret... Le rapport dézingue à tout va. En Indre-et-Loire, les lignes Tours-Loches et Tours-Chinon pourraient être menacées au nom du sacro-saint principe d’économie et du « contexte budgétaire contraint » .
Dans un communiqué commun, les organisations syndicales des cheminots de la région Centre déclaraient, quelques jours avant la remise du rapport :
« Aujourd’hui, la SNCF est malade des choix de gestion du gouvernement et de la direction SNCF qui reposent exclusivement sur une logique financière. Les cheminot-e-s continuent de subir l’accélération de la diminution des effectifs dans tous les établissements, le gel des salaires, la remise en cause de leurs droits et la casse de leurs métiers. Les conséquences pour les usagers sont une dégradation du service : fermeture de guichets, de gare, de lignes, suppressions de trains, régularité à la baisse, sûreté des voyageurs et sécurité des circulations fragilisées. »
Pour interpeller le président de la SNCF, Guillaume Pépy, qui doit venir à Tours le 22 février, les syndicats cheminots appellent à la grève. Un rassemblement est prévu à 8h30 devant le palais des congrès de Tours. Une mobilisation nationale est également prévue le 22 mars prochain.
