Le député de Tours est plus choqué par les tags à l’Arc de Triomphe que par les exactions policières

Le mardi 4 décembre au soir, le Philippe Chalumeau est allé se recueillir au pied de l’Arc de Triomphe, l’un des points chauds de l’émeute qui a secoué les beaux quartiers parisiens le 1er décembre.

Le mardi 4 décembre au soir, le Philippe Chalumeau est allé se recueillir au pied de l’Arc de Triomphe, l’un des points chauds de l’émeute qui a secoué les beaux quartiers parisiens le 1er décembre.

« Samedi, l’#ArcDeTriomphe, attaqué et vandalisé, a été le théâtre de violences et d’incivilités indignes. Ce soir, j’ai tenu à m’y rendre pour participer au ravivage de la Flamme du Souvenir avec @gdarrieussecq et ainsi rendre un hommage à ce haut-lieu de notre République. »

Alors que Chalumeau n’a pas eu un mot pour les victimes des violences policières commises à Tours samedi dernier, il va se prosterner devant un bâtiment qui est surtout un haut-lieu de la gloire impériale, construit par Napoléon Bonaparte pour célébrer ses victoires militaires. Comme d’habitude, la commisération de la bourgeoisie va d’abord aux vitrines et aux vieilles pierres.

Le type pédale complètement dans la semoule, déclarant qu’il faut « tenir le cap » et en même temps « entendre la colère qui s’exprime ». Vu les mesures ridicules annoncées par le gouvernement, et les déclarations du ministre des Comptes publics qui martèle : « Nous ne reviendrons pas sur la suppression de l’ISF », il semble bien que ces gens-là n’aient rien compris à rien.