La contestation de l’élection est liée à la diffusion d’un tract mensonger à la veille du scrutin municipal. Ce tract, semblable en tous points aux tracts de la liste UMP-UDI menée par Augis, accusait l’ancienne mairie de diffuser la « théorie du genre » dans les écoles de la ville. Ces rumeurs avaient alimenté de fausses accusations portées contre une enseignante par des réseaux d’extrême-droite.
Dans un communiqué daté du 27 novembre, le syndicat SUD Éducation 37, qui avait soutenu l’enseignante, indique que celle-ci a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour diffamation. En septembre, un juge a été saisi de l’affaire et devrait procéder très prochainement à la mise en examen des auteurs de ces attaques.
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Illustration : le Conseil d’État, par David Kenny.