Les deux « foyers », qui relèvent plutôt du dortoir, avaient été ouverts au début de l’hiver. Ils n’accueillaient les personnes envoyées par le 115 que la nuit. Déjà insuffisants pour répondre aux demandes, ils ont été fermés le 4 avril, renvoyant de nombreuses personnes à la rue.
Ce matin, des militant-es de diverses associations (RESF, Chrétiens Migrants, Droit au logement, INDECOSA-CGT...) et des individus en lutte ont investi les locaux de la direction départementale de la cohésion sociale, situés avenue de Grammont. Une délégation a été reçue par le directeur, qui a invoqué un manque de moyens...
La délégation a rappelé que l’Etat avait obligation de loger toutes les personnes à la rue, été comme hiver, et qu’il était intolérable de laisser des hommes, des femmes et des enfants sans solution d’hébergement pérenne.
Les personnes présentes ont aussi dénoncé les pratiques douteuses d’Emergence, qui n’hésite pas à faire peur aux familles lorsque l’association souhaite les faire quitter le logement qu’elles occupent. En novembre dernier, Emergence avait coupé l’électricité et tenté d’embarquer un frigo pour faire une sortir une famille d’un appartement du Sanitas.
En l’absence de solution concrète proposée par la DDCS, cette mobilisation en appellera d’autres.