D’après La Nouvelle République, « une vingtaine de demandeurs d’asile, provenant de Géorgie, du Kosovo et de Tchétchénie, ont trouvé refuge à Blois, (...) juste à côté d’un accueil de jour. » Ces familles n’ont ni eau, ni sanitaires, ni réfrigérateur pour conserver les médicaments de certains d’entre eux — une petite fille diabétique, une femme de 58 ans récemment opérée de la jambe...
L’association qui finançait l’hébergement de ces familles n’a plus d’argent. Toutes les structures d’accueil sont pleines. Et le budget dérisoire que la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) consacre chaque année à l’hébergement en hôtel pour les situations d’urgence a été consommé en quatre mois.
Dans l’article de la NR, on peut lire :
« Nous sommes scandalisés de les voir dormir dehors, lance Jean Poncet, au nom du collectif de soutien aux sans-papiers. Il y a également un mal-être du côté des salariés de l’accueil de jour, qui se sentent impuissants, comme nous. Nous avons envoyé un courrier au préfet, au député, au maire et à Agglopolys. Des choses ont été faites pour tenter de trouver une solution, mais ces gens dorment encore dehors. Depuis quinze ans, je n’ai jamais connu une situation de ce genre et avec un tel détachement des politiques. »
On avait abordé la question de la baisse des moyens des structures d’accueil ici : Contre la casse du social, solidarité entre usagers et employés.
A Tours, une situation semblable se profile pour les familles installées dans les maisons vides du quartier Maryse Bastié. Le juge doit se prononcer mardi sur leur expulsion.