24 millions d’euros pour sécuriser le G7

Entre 10 000 et 15 000 flics et militaires devraient être mobilisés pour sécuriser le sommet des chefs d’État et de gouvernement rassemblés au sein du Groupe des sept.

Le sommet des chefs d’État des premières puissances mondiales, qui se déroulera à Biarritz du 23 au 26 août, devrait mobiliser plus de 10 000 flics, d’après Le Canard Enchaîné [1]. Selon le journal, « le montant de la facture pour protéger les chefs d’État (...) s’élèvera, au minimum, à 24 millions d’euros ».

Des mesures drastiques ont déjà été annoncées pour boucler la ville durant le sommet : fermeture du front de mer, créations de « zones de protection » réservées aux porteurs de badge, aéroport et gare fermés... [2]

La plateforme G7 EZ ! appelle à se mobiliser du 19 au 26 août à Hendaye et Irun « pour faire échec au G7 et construire un autre monde ».

« Ils mettent le feu à la planète, augmentant les inégalités et la pauvreté qu’ils ont générées et qu’ils entretiennent, détruisant le vivant et le climat, au mépris des droits humains fondamentaux. Avec un cynisme à toute épreuve, ils déclarent se donner comme objectif la lutte contre les inégalités. Face à l’écran de fumée de leurs beaux discours, nous leur opposerons l’urgence sociale et écologique. »

Illustration : Barrage de Carabinieri et véhicule blindé, sommet contre le G8, Gênes, juillet 2001, par Jeanne Menjoulet (CC BY 2.0).

Notes

[1Édition du 22/06/19. La radio France Bleu Pays Basque évoque quant à elle « 10 à 15 000 membres des forces de l’ordre, armée comprise ».

[2Voir le document établi par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, intitulé « Un maximum de sécurité pour un minimum de désagrément », qui évoque à la fois la menace terroriste et la menace « de type "black bloc" ».