Le tribunal administratif d’Orléans a rendu son jugement le 31 janvier 2017 : il annule l’arrêté préfectoral au titre de la loi sur l’eau, document indispensable pour commencer l’aménagement de la zone commerciale « village Decathlon » [1].
Une victoire pour le « Collectif pour un site préservé entre Loire et forêt » dont l’un des arguments est la sauvegarde des près de 10 hectares de zone humide présents sur le site, menacés par l’implantation de la zone commerciale.
Jusque-là, le Préfet, la mairie de Saint-Jean-de-Braye, les commissaires-enquêteurs jouaient avec les mots pour diviser par 60 cette surface et minimiser l’impact de sa disparition. Le tribunal, par ce jugement, donne raison au collectif et rappelle l’administration au respect de la loi.
C’est non seulement le projet de « village Decathlon » qui est fortement compromis, mais également tout nouveau projet d’aménagement qui nécessiterait la destruction de ces 10 hectares de sols précieux.
Le 2 février, « journée mondiale des zones humides », est l’occasion de rappeler qu’il coûte 5 fois moins cher de les protéger que de compenser la perte des services qu’elles nous rendent.
Illustration : clement127