Toujours plus de violence chez les Gilets Jaunes

Nous commencions à nous habituer aux pavés, aux cocktails molotov et aux boxeurs. Mais une étape de plus a été franchie dans l’escalade de la violence.

Une manifestation de gilets jaunes a encore dérapé, avec de nouveaux moyens, bien plus dangereux et redoutables pour nos forces de l’ordre, qui se retrouvent face à des menaces inédites. Marseille, Montpellier, Paris : c’est dans ces trois villes que nous avons senti, pour la première fois, les effets de cette arme meurtrière qu’est le CACATOV.

Les cacatov furent utilisés au Venezuela en 2017, ainsi qu’à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. D’après les experts, cette terrible arme a certainement été fourni aux gilets jaunes par un groupuscule d’extrêmes extrémistes.

Cacatov au Venezuela

Lors des dernières manifestations, ce sont des CRS, mais aussi des membres de la BAC qui furent gravement estropiés :

« Un délégué syndical raconte qu’un "collègue a été visé par un bocal, de la taille d’une bouteille d’1 ou 2 litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau", lors du quinzième week-end de mobilisation du mouvement. » La Depeche

On peut alors se demander, si les terroristes lanceurs d’excréments sont plus transparents sur la composition de leurs produits que les grands groupes, tel Carrefour ? Ou si dans les quelques mois que compte la trop courte formation des policiers, on leur apprend à différencier les excréments humains, de ceux du chien et des autres animaux.

Le syndicat UNSA POLICE SDSS parle sur Twitter de « bombes d’excréments envoyées par des manifestants contre les forces de l’ordre ». Et ils ne sont pas contents : « Abjecte ! section SDSS dénonce des actes prémédités et...dégoûtants ! (2 interpellés) »

Suite à cette déclaration choc du syndicat, la République en Marche annonce un projet de loi pour classer les matières fécales dans les substances dangereuses et interdites en manifestation. L’Assemblée nationale propose une réponse forte, pour éviter que la situation ne dégénère comme ce fut le cas au Venezuela. Comme l’explique un article de BFMTV  :

« Leurs projectiles d’excréments auraient alors provoqué des vomissements chez les policiers, et ont été qualifiés "d’armes biochimiques" par le gouvernement vénézuélien. Car malgré l’effet comique de sa composition, le "cacatov" peut représenter un réel danger pour les forces de l’ordre. »

De plus, un délégué syndical rappelle, dans Le Parisien  :

« Ça peut paraître idiot, ils croient que ça ne tache que les vêtements, mais non, c’est plein de bactéries, c’est dangereux si ça nous arrive dans les yeux ou si on l’absorbe.... C’est une idée idiote. C’est grave. »

En toute objectivité, Zineb Redouane [1] aurait conseillé aux manifestants d’utiliser des gaz lacrymogènes sur les policiers, puisque ceux-là sont « inoffensifs », et sans bactéries. L’impact émotionnel pour les forces de l’ordre est lui aussi énorme :

« Ils en avaient dans les cheveux, sur les chaussures, ils ont dû jeter leurs fringues. Jamais, m’ont-ils dit, ils n’ont été aussi humiliés. Et comme c’était vraiment une après-midi de merde, les douches ne marchant pas au commissariat Nord, ils ont dû se nettoyer à l’eau glacée dans le garage... »

En réponse à la prise de parole de Rudy Manna, le leader du syndicat Alliance 13, l’INRA propose aux gardiens de la paix de se coucher dans les champs en attendant la pluie pour enrichir le sol et ne pas gâcher de l’eau glacé, qui devrait servir bientôt à ralentir le réchauffement climatique.

Toutefois, une question se pose : comment les gilet jaunes ont-ils pu fabriquer cette arme d’une telle puissance en France, sans les moyens des groupuscules d’extrêmes extrémistes ? Nous avons trouvé un ancien occupant de la ZAD, qui a bien voulu nous montrer comment était fabriqué cette arme. Nous avons décidé de censurer les composants pour ne pas choquer les gens choquables, ni donner la recette de fabrication de cette arme terrible à des gens mal intentionnés.

« Alors c’est pas compliqué, plutôt que de faire ses besoins dans les toilettes, on se débrouille pour ur**** dans un bocal et on récupère notre c***. On mélange le tout, on dilue avec de l’e**.
Pour les proportions c’est libre, ça varie suivant la consistance que vous voulez obtenir à la fin. »

"Pipitov" à la ZAD de Notre Dame Des Landes

Une arme meurtrière qui pour une fois n’est pas créée par des riches mais abordable à un prix minime pour tous et toutes : un grand avantage pour les gilets jaunes ! Les armes Made in France ne sont donc pas utilisées qu’au Yémen !

Nous rappelons tout de même que « lancer un "cacatov" sur un gardien de la paix peut être considéré comme une violence qui est punie jusqu’à trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, selon l’article 222-13 du code pénal ».

Il faudra donc rajouter au recensement de Médiapart du 25.01.2019 qui compte : 151 blessé.e.s à la tête, 11 blessé.e.s à la main, 8 blessé.e.s dans le dos, 28 blessé.e.s aux membres supérieurs, 39 blessé.e.s aux membres inférieurs, 3 blessé.e.s aux parties génitales, 48 autres blessé.e.s non renseigné sur la blessure, 4 mains arrachées, 17 éborgné.e.s ainsi qu’une personne décédée, les membres de la BAC qui furent recouvert de matière fécale.

Notes

[1Zineb Redouane est morte le 2 décembre à Marseille, des suites de la blessure provoquée par un tir de grenade lacrymogène par un CRS alors qu’elle était dans son appartement.