Arrêté à l’occasion d’un contrôle routier, retenu pendant une nuit puis assigné à résidence, Maïs A. a été conduit au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot le mardi 9 avril. Dès le lendemain, il a été emmené à l’aéroport mais a refusé d’embarquer. Il doit être présenté à un juge dans les jours qui viennent, pour décider de son maintien ou non en rétention.
Arrivée à Tours en juin 2014, la famille A., d’origine russe, aurait pu bénéficier prochainement d’une régularisation de sa situation administrative. L’ainée des deux enfants, qui sont nés en France, est scolarisée depuis deux ans. Le cadet, Mickaël, est inscrit à la crèche. L’épouse de Maïs, Asya, est étudiante à l’IUT de Tours.
Depuis l’arrestation de Maïs, le 19 mars, les services de la préfecture ont été alertés pour un réexamen de la situation à titre humanitaire. La tentative d’expulser Maïs A. ce mercredi 10 avril semble témoigner de la surdité de la préfète.