Retour sur la Journée mondiale contre la publicité à Tours

Le collectif Résistance à l’Agression Publicitaire de Tours présente le bilan de son action à l’occasion de la journée mondiale contre la publicité, qui se déroulait le samedi 24 mars.

Résistance à l’Agression Publicitaire Tours a participé à la journée mondiale contre la publicité, en réponse à l’appel « #SubvertTheCity » lancé par la coalition Subvertisers-International. Plusieurs actions ont eut lieu en France et dans plusieurs pays entre le 23 et 25 mars 2018.

Pendant ces 3 jours, des citoyens et des artistes ont agit pour se réapproprier l’espace public accaparé par la publicité des grandes firmes. #SubvertTheCity s’inscrit, à l’échelle mondiale, dans un mouvement international d’opposition à l’industrie publicitaire, et à l’échelle communale, dans un mouvement d’élaboration de solutions qui répondent aux besoins de la population et de la planète.

A Tours, le samedi 24 mars, deux actions ont eut lieu. La première a consisté à recouvrir 23 panneaux publicitaires, avec une quinzaine de personnes. Comme lors de nos précédentes actions, les passants ont soutenu la démarche, dénonçant eux aussi la sur-publicité dans la ville. En effet, chaque personne reçoit en moyenne entre 500 et 3 000 messages publicitaires par jour. Des messages manipulateurs qui relaient des idéologies néfastes : sexisme, ethnocentrisme, jeunisme, matérialisme, conformisme, violence. La publicité pousse ainsi à la consommation dans un mépris total des réalités humaines, écologiques, et sociales.

Plus tard dans la soirée, le collectif est repassé à l’action en éteignant 31 enseignes lumineuses restées allumées à la fermeture des commerces. Depuis le 1er juillet 2013, les commerces et bureaux ont l’obligation (théorique) d’éteindre leurs publicités, enseignes lumineuses et vitrines entre 1h et 6h. Le collectif demande que ces extinctions prennent effet à la fermeture des commerces et que de véritables contrôles soient menés afin que la réglementation soit respectée. Rien ne justifie en effet que des magasins et bureaux fermés continuent à gaspiller une énergie rare et précieuse.