A l’instar de ce qui se passe un peu partout en France, la biennale Rayons Frais se voit touchée par le mouvement des intermittents contre la réforme du chômage, entrée en application depuis le 1er juillet 2014. Afin de faire entendre leur message, en plus de la grève décidée, les compagnies débutent leurs spectacles par une explication de leurs revendications au public. "Contrairement à ce qu’on entend dans les médias, nous ne nous battons pas pour défendre notre pré carré car la réforme du chômage est une réforme qui touche tous les précaires. C’est pour sauver le régime de solidarité en vigueur depuis la Libération que nous nous battons", explique un artiste.
La grève ? Un acte difficile et violent
Même son de cloche du côté de la Ktha compagnie qui se produisait pas moins de six fois aujourd’hui. Avant chaque spectacle les membres de la compagnie parlent ainsi au public pendant 5 minutes pour expliquer la lutte des intermittents contre "les dangers de ce qui arrive". Un danger qui selon eux "va avoir des répercussions graves, pour la culture mais pas seulement. Ce sont 5 millions de chômeurs qui voient leurs droits se réduire. Pourquoi faire grève ? Parce que c’est la manière la plus forte que nous avons de nous faire entendre. C’est un acte difficile et violent mais nous devons le faire car nous n’avons pas de moyens plus forts pour nous faire entendre", répond l’un d’entre eux à spectateur.
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