À l’heure où l’écologie est tant mise en avant et où le gouvernement travaille à mettre en place une pseudo transition énergétique, le discours porté à l’Amassada est de pointer du doigt les dessous de cette « transition énergétique » et de questionner de manière plus générale la production et l’utilisation d’énergies (fossiles, électricité...).
La lutte à l’Amassada est forcément liée au territoire oû elle s’est développée, et directement concernée par l’implantation d’un millier d’éoliennes (le transformateur servant à transformer l’électricité éolienne produite pour le monter en voltage et l’envoyer sur des lignes haute et très haute tension, pour l’exporter). Dès 2015 est construite une cabane sur le lieu d’occupation où doit être construit le transformateur. Fin 2018 un appel à occupation permanente est lancé et s’ensuivra une année de vie quotidienne sur place, suivi le 8 octobre dernier d’un éco-expulsion et destruction des lieux.
Il est nécessaire aujourd’hui de réaffirmer qu’il y a bien deux écologies. Celle à programme, managériale, capitaliste, portée par des personnes souhaitant perpétrer l’ordre social existant (celui-ci étant directement tenu pour responsable de la catastrophe actuelle sur les éco-systèmes). À celle-ci s’oppose une écologie sociale, liée à la vie des populations concernées, à leurs besoins et les relations à l’environnement les entourant. Il est grand temps de reprendre le contrôle de nos vies.
La projection du film Pas res nos arresta aura lieu le vendredi 20 mars à 19 heures au Centre social plurielles, 2 avenue du general de Gaulle à Tours .
La projection sera suivie d’un repas partagé, n’hésitez pas à amener de quoi grignoter et boire un verre !