Comment vous présenter notre formation alors que nous ne sommes pas sûrs de pouvoir vous accueillir dans de bonnes conditions à la rentrée prochaine ?
Nous avons à chaque rentrée des effectifs croissants (+ 37% en 4 ans). Tant mieux ! Nous arrivons jusqu’ici à maintenir des taux de réussite élevés. Tant mieux ! Mais à quel prix ? Et pour combien de temps ?
Pour assurer toutes les heures de cours, notre département est contraint de recruter sans cesse plus de précaires qui, en dépit de leur haut niveau d’études, sont payés à peine au-dessus du SMIC, sans la moindre perspective de carrière ni titularisation. Écœurés, ils décrochent les uns après les autres.
Face à nos demandes de postes stables, la seule réponse qui nous est faite est : « Diminuez le nombre d’étudiants ! Sélectionnez ! » Mais nous ne pouvons accepter que l’université soit réservée à une minorité nantie. L’accès à l’enseignement supérieur doit rester un droit, pas devenir un privilège.
Autre « solution » proposée : supprimer des travaux dirigés, alors qu’ils sont le poumon de l’apprentissage à l’université et qu’ils permettent aux étudiants en difficulté de s’accrocher.
Aucune de ces évolutions ne sera bénéfique pour vous ou vos enfants. Puisque vous vous intéressez à l’université, vous devez être informés de cette situation alarmante.
Les enseignants de sociologie/anthropologie se tiennent à votre disposition pour en discuter avec vous.
Pour que les portes de l’université restent ouvertes à tous !
Les enseignant-es du département de sociologie tiendront une table d’information samedi matin (dès 9h et jusqu’à 11h-12h) à l’entrée de l’université (au niveau de l’amphi Thélème.