Résistance à la pénitentiaire : procès de Christine Ribailly le 17 novembre

Incarcérée depuis novembre 2012, Christine purge plusieurs peines écopées ces dernières années suite à de multiples insoumissions à l’autorité de différentes institutions (flics, Administration Pénitentiaire, institution psychiatrique,..). Tous ceux qui, quotidiennement, ont pour rôle de réguler et réprimer nos vies, d’assurer le contrôle social. À l’intérieur, Christine ne faiblit pas et continue de résister.

Régulièrement en conflit avec l’Administration Pénitentiaire (AP) et son personnel, elle se bouge contre ce qu’elle ne supporte pas : par exemple le fichage à l’entrée en détention, et les fouilles et palpations corporelles répétées. En réponse, l’AP et la justice ne manquent pas de moyens pour, chaque jour, tenter de la broyer un peu plus.

Mardi 17 novembre, à 9h, Christine sera jugée par le tribunal d’Évry pour quatre chefs d’inculpation de violences sur cinq matons de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF) de Fleury Mérogis. Il s’agit du report d’un procès initialement prévu le 29 juin. l’audience avait été reporté suite à une erreur de procédure soulevée par l’avocat de Christine.

Fin juin 2014, quand elle arrive à la MAF de Fleury Mérogis en transfert disciplinaire depuis Rennes, ce n’est qu’en transit, le temps qu’une place se libère au Centre de Détention de Poitiers-Vivonne. (voir ici sur son parcours)
Comme ailleurs, à son arrivée, elle refuse de donner ses empreintes, de prendre la carte de circulation et refuse aussi toute fouille ou palpation injustifiée. La réponse de la matonnerie est directe, violente et sans concession. Elle est directement envoyée au mitard. A partir de là, elle n’en sort, à chaque fois, que pour quelques jours, voire les seules 24h légales, le temps qu’une autre commission de discipline ait lieu et l’y renvoie. Christine ne manque pas de se faire molester (plusieurs points de sutures à l’index dès son arrivée). À chaque retour au mitard, la fouille à nue obligatoire se transforme en une mêlée où une dizaine de matons s’affairent à forcer Christine à se déshabiller, quand ils ne lui arrachent pas littéralement ses vêtements.


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SOYONS NOMBREUX À SOUTENIR CHRISTINE FACE À LA JUSTICE ET L’ISOLEMENT CARCÉRAL.

RDV MARDI 17 NOVEMBRE 2015 À 8H30 devant le Tribunal d’Évry (rue des Mazières)