S’agit-il de combler un évident déficit de notoriété ? Ou de satisfaire l’égo boursouflé d’un petit potentat local bourré d’ambition ? Outre la couverture, sur laquelle Wilfried Schwartz apparaît seul, sur un fond d’une laideur improbable, on compte pas moins de dix-huit apparitions du nouveau président du conseil métropolitain dans les pages du dernier numéro de Tours Métropole Le Mag [1].
Wilfried parvient même à apparaître deux fois sur une même photo, ce qui relève de l’exploit. Pour le reste, c’est un festival : Oui-Oui au cul du camion poubelle, Oui-Oui dans les bois, Oui-Oui et le tram, Oui-Oui et le voyage en bateau... Le reste du contenu est d’une nullité absolue, Wilfried gratifiant les lecteur·ices de platitudes creuses du genre : « C’est parce que nous gagnons en solidarité, en transparence, en fluidité, en réactivité et en efficacité que nous positionnerons Tours Métropole Val de Loire au cœur des grands enjeux sociétaux et parmi les grandes métropoles. »