Faut savoir, les camaros, que ça tourne au tragique : Benêt Ier et ses galonnards ont décidé notre perte. Les larbins de l’injustice s’animent en bêtes féroces – sans compter les torche-culs enjuponnés qui les suivent derrière !
Vrai, les richards doivent bien se frotter les paluches en ce moment.
Et, voilà qu’à Tours, nom de dieu, les clébards viennent renifler l’odeur du sang ! Mille sabots ! Des semaines qu’ils flairaient l’ordre, les salops ! Ça a éclaté tout d’un coup, dans les jambes, joli coup de grisou, tiens ! Et comme on est bath chez les cognes, autant viser les copains qui fuient !
Y’a pas à dire, des courageux nos roquets !
Eh oui ! Nos guillotineurs voulaient se défouler sur un copain, foutrement mélomanes nos tape-frangins, mais ils se sont gaufrés ! Ma-gis-tra-le-ment ! Fallait les voir ! Ils étaient là à brailler et courir dans tous les sens ! et pas un potaux de chopé ! C’est que ça paye, la solidarité ! Du coup, fallait se venger. Comme on dit : baqueux, tête de nœud.
Quand on pense que c’est ça qu’est censé nous protéger... Tonnerre du diable ! Je vous le dis tout net : si on se laisse faire on est foutu !
D’ailleurs, les aminches, prendre des gnons sans les rendre et dire merci, c’est bon pour les frocards ! M’est avis que vous userez votre salive avant de faire entrer quoi que ce soit dans la caboche de ces aboyeurs !
Cré pétard, faut s’or-ga-ni-ser ! Et pas au grand jour, hein ! Dîtes-vous bien qu’on nous prépare de sales nuits blanches !
Et, pour commencer, là, on se retrouve tous aujourd’hui, et advienne que voudra !