Reproduction de la lettre reçue et publiée par les copains grenoblois.
« Vous trouverez peut-être intéressant notre petite lutte (donquichottesque sans doute) contre l’invasion de nos boîtes aux lettres et nos portefeuilles par les journaux "gratuits" de propagande de la ville de Grenoble. Nous avons espéré qu’avec l’élection des écologistes, ce fléau verrait sa fin. Il n’en est rien. Leur journal gratuit s’inscrit bien évidemment en concurrence directe et déloyale avec le vôtre.
Il y en a peut-être qui apprécient ce genre de "journalisme". Si tel est le cas, qu’ils l’achètent, et pas à nos frais. Extraits d’une lettre envoyée à la mairie :
Je vous écris à propos de la volonté de la Ville de Grenoble de nous rendre quasi obligatoire la lecture de votre revue Les Nouvelles de Grenoble. (...) Nous nous sommes adressées à votre service « Com » pour leur demander de bien vouloir, enfin, respecter notre plaque ainsi que celle de bien de nos voisins de sensibilité écologiste, à savoir « journaux gratuits interdits », « stop à la publicité » (...)
J’avoue que nous avons du mal à concilier ce logo avec la spectaculaire et régulière impression de la revue Les Nouvelles de Grenoble [NDR : désormais appelée Gre.mag] dans chacune des boîtes aux lettres des citoyens de la ville de Grenoble (approximativement 85 000 exemplaires). Les actionnaires de Hewlett-Packard, Epson, etc. doivent s’en frotter les mains...
Il s’agit tout de même d’une perversion terrible de la presse libre. A l’encontre de la presse libre (tels Le Dauphiné Libéré [NDR : sic], Le Postillon...) l’achat de ce journal nous est obligatoirement facturé (par nos impôts) et ensuite il nous est livré, également de manière obligatoire et souvent illégale. (...)"
J.B. »
