Dans un contexte difficile au CHU dû aux suppressions de postes et lits en pneumologie, à l’engorgement du service des urgences, à la pénurie de masseurs kinésithérapeutes à l’hôpital public et au projet de passage en 12h en réanimation médicale, le vendredi 22 juin 2018, une délégation de plus de 40 agents des services en grève et du collectif des usagers a interrompu et envahi le conseil de surveillance [1].
En effet, depuis le 2 juin, la demande de rendez-vous faite au président du conseil de surveillance était restée lettre morte malgré plusieurs relances. Les services sont intervenus les uns après les autres [2]. Le président a essayé de nous faire croire que son avis et celui du conseil de surveillance n’avait pas de poids sur les restructurations en cours et les revendications des équipes !! Aucun membre du conseil n’a osé dans ce face-à-face nier la légitimité des demandes !
Le personnel a argumenté face à la gravité de la situation en rappelant que tous les membres de ce conseil doivent prendre leur responsabilité. Ils doivent assumer une position et appuyer ces demandes, d’autres Conseils de surveillance le font, ils doivent intervenir auprès du ministère !
Le président du conseil de surveillance, M. Bouchet, également maire de Tours a été contraint de prendre l’engagement de recevoir le personnel avant la tenue des prochaines instances (CHSCT le 28 juin, CTE le 2 juillet).
Nous attendons de lui et de l’ensemble des membres de ce conseil de surveillance des réponses claires et rapides, un soutien à ces demandes précises, vitales pour la qualité des soins, la sécurité des patients, des soignants et l’amélioration des conditions de travail.
A l’issue de cette intervention, et après un débat au sein du conseil de surveillance, les personnels ont obtenu d’être reçus par le président de ce conseil, C. Bouchet, maire de Tours.