24 novembre sur les Champs-Elysées. La terrasse d’une brasserie part en fumée. Un A cerclé sur la devanture, à quelques pas de là où gueulaient quelques minutes avant des militants du Bastion Social "On est chez nous". Le porte-parole historique des Identitaires, maintenant au service de Marine Le Pen, précise sur Twitter que la casse n’est pas si grave — alors que des camarades revendiquent d’avoir affronté les flics plusieurs heures. Mélenchon sur son blog, après avoir évoqué, comme l’extrême droite, une conspiration visant à ternir le mouvement, appelle à la « convergence populaire face aux libéraux ». Et se félicite de la présence sur les blocages de « militants de tous bords ». Il est récompensé par des messages de l’extrême droite radicale qui appellent à un soutien des Gilets Jaunes allant du patron de la France Insoumise à Wauquiez… Dans ces quelques situations se révèle une confusion politique extrême, où l’ambiguïté du mouvement, malgré des caractéristiques objectives de droite voire d’extrême-droite, se manifeste au travers des différents appels à soutien. S’il est évidemment difficile de dresser un portrait subtil à un instant T, dans un mouvement naissant et nécessairement flou, on peut être sûr d’où il vient, presque certain d’où il va et à qui il sert. Cela devrait être bien suffisant pour se positionner.
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