L’éducation reste dans la rue : pas de trêve de Noël et une rentrée en grève

Réuni-es à plus de 150 en assemblée générale ce mardi 17 décembre, les personnels de l’éducation ont montré leur détermination à ne rien céder au gouvernement.

Une quinzaine de collèges, une quinzaine d’écoles élémentaires et une dizaine de lycées étaient représentés. Parmi les participant-es se trouvaient des enseignant-es, des assistant-es d’éducation, des directeur-rices d’école, des AESH [1].

Les discussions ont bien entendu portées sur le projet de réforme mais se sont rapidement étendues à la situation globale de l’enseignement public : la réforme des lycées, l’inclusion scolaire sans moyens des élèves handicapés, la charge de travail des directeur-rices d’école et leur refus d’un statut particulier, le manque de moyens général de l’Éducation nationale, le statut des précaires....

L’assemblée générale considère que les salarié-es sont en état de légitime défense, que le gouvernement est le seul responsable de situation actuelle avec une contre-réforme qui apparaît clairement taillée pour les assurances privées et les fonds de pension.

À l’issue de l’assemblée, un nouvel appel a été lancé à la grève reconductible et ce jusqu’au retrait du projet de réforme des retraites. Il a été rappelé la nécessité de lutter au sein de l’interpro et de consacrer les congés scolaires à rejoindre les secteurs grévistes. Jeudi 19 décembre, une nouvelle manifestation est organisée, une nouvelle assemblée générale se tiendra ce même jour à 14h30 aux Tanneurs.

Et la grève se poursuivra dès le jour de la rentrée scolaire, le 5 janvier.

Notes

[1Accompagnants des élèves en situation de handicap