L’année dernière, Jean-Patrick Gille s’était pointé à la fête du 1er mai organisée par la CGT. Celui qui a été un ardent défenseur du projet de loi retranscrivant l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 était venu se pavaner devant des militants qui, pour beaucoup, avaient fait grève à plusieurs reprises contre ce projet. L’ANI, conclu entre le patronat et la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC n’était que la première des attaques du gouvernement « socialiste » contre les travailleurs.
Il a recommencé lors de la journée d’action du 18 mars : alors qu’il était en campagne pour les élections municipales, il s’est pointé à une manif contre le pacte de responsabilité, projet de son parti au gouvernement.
Ce fameux pacte de responsabilité, c’est la continuité du rêve des patrons : nous faire travailler plus en nous payant moins, en saccageant les conventions collectives et le droit du travail.
Aujourd’hui, les promesses au patronat se multiplient, et ce sont les travailleurs, les chômeurs qui en payeront le prix. Le gouvernement attaque la protection sociale, l’inspection du travail, et méprise les revendications des travailleurs et des précaires.
Alors pour nous, c’est clair : Jean-Patrick, le 1er mai, t’es pas le bienvenu. Tu n’appartiens pas au camp des travailleurs, et on t’invite à aller serrer les mains de tes copains, pas les nôtres.
Des travailleurs syndiqués à la CGT
