Avant de devenir le « sympathique » petit maire de Richelieu qui a fait prospérer l’entreprise familiale, Novelli a largement contribué à l’histoire de l’extrême-droite française.
Membre de la Fédération des étudiants nationalistes (1962-1964) puis d’Occident (1964-1968), il créé, avec d’autres membres de ce groupe, dont Alain Robert, le mouvement Union Droit en décembre 1968, qui deviendra le GUD, puis Ordre nouveau (1969-1973). Il poursuit ensuite au Front national (1973-1974, titulaire de la carte de membre numéro 25249) et enfin au Parti des forces nouvelles (1974-1981).
Au début des années 1980, avec d’autres cadres du PFN, il rejoint le Centre national des indépendants et paysans, puis l’Union pour la démocratie française (UDF). Après la défaite de la droite aux élections de 1988, Hervé Novelli et Alain Madelin fondent l’Institut Euro 92, qui a pour vocation de préparer l’entrée des entreprises françaises dans le Marché unique européen, et dont Hervé Novelli deviendra le secrétaire général.
En 2005, il déclarait au Monde qu’il se retrouvait toujours dans l’idéologie d’Occident :
« Je n’ai pas un regret. Occident était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours » [2]
Comme son compère Alain Madelin, Novelli a fréquenté l’Association pour la Liberté économique et le Progrès social (ALEPS), organisation néolibérale et patronale dont l’un des fondateurs en 1966 était Guy Lemonnier dit Claude Harmel, ex secrétaire général adjoint du Rassemblement national populaire (RNP), parti collaborationniste de Marcel Déat. Novelli et Madelin considèrent Harmel comme « un père spirituel ».
Bref, bon débarras !!! Grâce à ce rappel, on espère que les rédactions locales seront plus exhaustives le jour où elles publieront la nécrologie de ce sinistre personnage.