Le jeudi 25 janvier, quatre syndicats de flics du commissariat de Tours appelaient leurs collègues à un rassemblement devant la préfecture d’Indre-et-Loire. D’après La Nouvelle République (25/01/18), c’est la mutation d’un policier du service de nuit au service de jour qui constituait le principal point de friction entre le syndicat majoritaire (Unité SGP Police) et la direction de la sécurité publique, le syndicat dénonçant « une sanction inique » . Pourtant d’après le quotidien local, cette mutation-sanction intervenait
« après plusieurs rappels à l’ordre de la hiérarchie et suite, notamment, en novembre dernier, à deux tirs en l’air lors d’une intervention. »
Entre les lignes, on comprend que le policier aurait fait usage de son arme hors du cadre légal, qu’il avait déjà fait l’objet d’avertissements, et que sa hiérarchie a — finalement — décidé de prendre une mesure. Insupportable pour les syndicats policiers, qui réclament de pouvoir agir en toute impunité. Quand « policiers en colère » rime avec « impunité policière ».