« Il y a des cas à Tours, mais personne ne veut rien nous dire. Quand on demande, ils disent que c’est confidentiel, à cause du secret médical. Mais nous on sait qu’il y a déjà plusieurs cas dans la même aile. J’ai été en contact avec ces types, à la messe avant qu’elles soient suspendues, à la promenade, dans les douches. Pour les promenades on est cinquante dans une cour, et dans les douches c’est pareil, on est entassés. On voudrait des protections parce qu’au rythme où ça va, sur les deux cents il n’y aura plus personne… »
Tiré du Journal d’appels de l’Observatoire International des Prisons au temps du coronavirus