Communauté urbaine : les agents des communes de l’agglo s’inquiètent de leurs conditions de transfert

Réunis à la mairie du quartier des Fontaines le 22 novembre, 250 agents des communes de l’agglomération ont adopté une motion concernant la mise en place d’une communauté urbaine — que les élu-es voudraient déjà transformer en métropole.

D’après un agent syndiqué :

« Les agents sont très inquiets quant aux futurs transferts de leurs services [dans le cadre de la mise en place de la communauté urbaine, nouveau stade d’évolution de l’agglomération]. D’autant que les décideurs ne communiquent en rien sur les conditions de transferts, notamment en termes de salaires, régime indemnitaire, nombre de postes, conditions de travail, mobilité... »

Voici le texte de la motion adoptée par les agents des 22 communes réunis.


Motion adoptée lors de la réunion syndicale du 22 novembre 2016

Plus de 250 agents, représentants plus de la moitié des différentes communes qui constitueront la future Communauté Urbaine de Tours à compter du 1er janvier 2017, se sont réunis à l’initiative de la Coordination Syndicale Départementale CGT en Heures d’Informations Syndicales, le mardi 22 novembre 2016.

A la veille de la mise en place de cette future Communauté Urbaine, tous ces agents se sont prononcés :

  • pour que la mise en place de cette future Communauté Urbaine ne donne lieu à aucune baisse de pouvoir d’achat et revendiquent l’harmonisation par le haut des différents régimes indemnitaires.
  • contre toute augmentation de la charge de travail. C’est-à-dire l’arrêt de la politique de suppression de postes menée à tous les niveaux de la fonction publique en particulier territoriale et revendiquent que toute tâche nouvelle donne lieu à des embauches correspondantes. Ils revendiquent qu’aucun salarié en situation précaire – auxiliaires, contractuels, etc – ne soit laissé pour compte et profitent de l’occasion pour rappeler leur attachement à des recrutements statutaires à savoir stagiaire puis titulaire.
  • contre toute augmentation du temps de travail.
  • pour la transparence la plus large dans le cadre de la mise en place de cette Communauté Urbaine. Ils demandent que tous les agents concernés fassent l’objet d’une information et d’une consultation précises sur leur avenir.
  • contre toute mobilité imposée et pour des services publics de proximité.

Tours, le 22 novembre 2016