A Rennes, les statues saignent contre les grenades des gendarmes

Plusieurs statues de la ville ont vu leurs mains recouvertes de peinture rouge, en écho à la mutilation d’un opposant à l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dont la main a été arrachée par une grenade de la gendarmerie.

Le mercredi 30 mai, différents rassemblements étaient organisés en France pour exiger l’arrêt de l’emploi des grenades explosives par les flics et les gendarmes. A Nantes et Dijon, ces rassemblements ont été sévèrement réprimés par la police [1]. La nuit précédente, à Rennes, « des petites mains ont repeint celles de nombreuses statues en solidarité avec Maxime et toutes les personnes touchées par la police ».

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Notes