Vaccinations obligatoires, se taire et accepter

Depuis le premier janvier les nourrissons doivent se voir injecter onze vaccins au lieu des trois jusque-là obligatoires, diphtérique, tétanique et poliomyélitique (DTP). Comme à son habitude, l’Etat privilégie la répression à l’éducation. Jusqu’où et jusqu’à quand l’Etat contrôlera-t-il nos corps ?

Comme le disait Marisol Touraine en 2015 : « la vaccination, ça ne se discute pas ». A l’instar de l’économie, avec ses dogmes et ses arguments d’autorité, et malgré le peu de recul que nous avons, les vaccins sont présentés comme neutres, sûrs et d’une efficacité sans équivalent. C’est sur cette base là que le gouvernement vient de décider de passer le nombre de vaccins obligatoires pour les nouveaux-nés à onze. Soit huit vaccins de plus ; les vaccins pour la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, le pneumocoque, le méningocoque C et la bactérie haemophilus influenzae sont concernés par cette nouvelle mesure. De fait, l’Etat vient de matérialiser un certain rapport entre le pouvoir et la vie, où le gouvernement cherche, très concrètement, à contrôler les processus biologiques nous affectant. Il y là une question préjudicielle majeure : celle de pouvoir disposer de son propre corps, indépendamment des institutions qui nous gouvernent.

Une confiance qui ne peut ni ne doit être aveugle

En cause, le désamour des Français envers une pratique pourtant jugée sans risques. Il faut admettre que ces dernières années nombre d’affaires sont venues jeter le trouble autour des questions de santé publique. A ce titre, il est pour le moins surprenant de s’étonner du manque de confiance de la population. A cet égard, l’épisode calamiteux de la vaccination anti-grippale de masse contre la fausse pandémie du virus A (H1N1) en 2009 est assez symptomatique des errements gouvernementaux sur la question vaccinale. Après tout, cela n’a coûté que la bagatelle de 660 millions d’euros, sans compter les indemnisations à venir pour les effets secondaires du vaccin (par exemple narcolepsie) [1]. Sans revenir jusqu’à l’épisode, pas si lointain, du « sang contaminé », voire celui du Distilbène [2], sans oublier cette campagne contre l’hépatite B dans les années 1990 où la communication agressive a frôlé le mensonger, on s’accordera pour dire que s’abandonner aux mesures gouvernementales relève plus de l’acte de foi que d’une assurance tout risque.

Evidemment, l’Etat n’est pas seul mis en cause. En 2004, on devait apprendre que les risques cardiovasculaires et de décès du Vioxx (rofécoxib), depuis retiré des marchés, auraient pu être détectés près de quatre ans avant son retrait [3]... s’il ne permettait pas un chiffre d’affaire de plus de 2 milliards chaque année. Une paille, pourtant, pour une industrie, la plus rentable au monde, qui brasse près de 639 milliards par an [4]. Plus récemment, les incidents liés à la pilule Diane 35 [5], à la Dépakine [6], au Levothyrox [7] ou au Mediator [8] ne plaident pas vraiment pour une confiance absolue envers les laboratoires pharmaceutiques et tout ce qui peut en sortir [9]. A plus forte raison alors que les frontières entre le monde politique et le pharma-monde, premier bénéficiaire des nouvelles mesures, ont toujours été pour le moins poreuses, quand il ne s’agit pas de conflits d’intérêts permanents.

A ce sujet, on se souviendra qu’en 2015, à la suite d’un article de Mediapart, il était devenu patent que pendant des années, des membres éminents de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) et de la Haute autorité de santé (HAS), connus pour représenter les « gendarmes du médicament » et déjà condamnés en 2009 pour conflits d’intérêts [10], avaient conseillé secrètement les laboratoires pharmaceutiques [11]. Plus récemment, en 2016, trois médecins du comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination (dont les conclusions ont été utilisées par le Ministère pour justifier l’obligation vaccinale), avaient déclaré des liens d’intérêts avec des laboratoires commercialisant ou développant des vaccins. Mais ce n’est pas tout : on apprendra, par la suite, que l’un des trois avait, très opportunément, oublié de « mentionn[er] une dizaine de conventions avec MSD, huit avec Sanofi, et des avantages avec ces deux laboratoires et Pfizer » [12]... Autre oubli, celui du président de ce même comité, Alain Fischer, qui a négligé de déclarer le prix Sanofi-Institut Pasteur de 100 000 euros dont il a été distingué en 2013. Sans doute est-ce aussi par inattention que les conclusions qu’il a rendu ne sont pas en adéquation avec la concertation sur les points majeurs, incluant l’impératif vaccinal [13].

Il faut dire que l’industrie qui prospère derrière ces officines n’a jamais ménagé ses efforts pour se prémunir des législateurs : déjà, en 2000, le vice-président délégué du Syndicat national de l’industrie pharmaceutique (SNIP) était mis en examen pour financement politique [14]. Aujourd’hui, nul besoin de se cacher : en Europe, les laboratoires dépensent pas moins de 40 millions d’euros pour bénéficier d’un « accès presque systématique aux décideurs de la Commission » [15]. En France, la profession déclare très officiellement environ 364 900 euros de coûts annuels liés aux activités directes de représentation d’intérêts auprès du Parlement [16]. Quand on sait que selon Les Entreprises du médicament (LEEM), les vaccins représentent « l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie de la santé », avec un taux annuel de croissance de 11,5 %, pour un chiffre d’affaire estimé à 67 milliards d’ici 2025, on comprend mieux la démarche. Or, si les activités de lobbying ne profitent que rarement à la population, elles ont très bien réussi à notre nouvelle ministre de la Santé, Agnes Buzyn, anciennement rattachée au conseil de direction de Novartis, par ailleurs accusé selon les ONG de vouloir crée « une situation d’Apartheid sanitaire » en Inde [17] et Bristol-Myers Squibb, deux laboratoires pharmaceutiques. Et les exemples pourraient être multipliés à l’envi.

Des arguments fragiles

A cet environnement peu engageant s’ajoute une argumentation non sans failles de la part du gouvernement. En réalité, la baisse, très relative, du taux vaccinal en France [18] peut s’expliquer autrement que par une certaine défiance. Ainsi, il peut tout à fait s’interpréter comme la conséquence, d’une part, de la volonté des laboratoires pharmaceutiques, et d’autre part, de l’inaction de l’Etat vis-à-vis de ces mêmes laboratoires [19]. En effet, si l’on en croit de nombreux médecins généralistes, la légère baisse du taux de couverture peut se comprendre par une situation de pénuries récurrentes et durables des vaccins recommandés. Par exemple, le vaccin DTP (non combiné à d’autres valences) est indisponible depuis 2008 ! Comme le rapporte le Conseil d’Etat dans une décision de février 2017 :

Il ressort des pièces du dossier que, depuis plusieurs années, aucun vaccin correspondant aux seules obligations légales de vaccination des enfants de moins de dix-huit mois, prévues par les articles L. 3111-2 et L. 3111-3 du code de la santé publique, n’est commercialisé en France. [20]

Pourtant, l’Etat n’a jamais cherché à mettre fin à cette situation, alors même qu’il a le pouvoir et le devoir, comme le souligne le Conseil d’Etat dans son jugement, de sanctionner les laboratoires pharmaceutiques défaillants, et/ou, à défaut, de se substituer à eux. En 2014, l’association Entraide aux malades de la myofasciite à macrophages (E3M) a, quant à elle, porté plainte contre X pour faux, usage de faux et escroquerie, contestant la hausse de manifestations allergiques avancées par Sanofi pour avoir retiré le vaccin. Faut dire que le DTP seul coûtait alors 7 euros, l’hexavalent actuel, 39 euros.

Pour le reste, et c’est pourtant un des arguments avancés, parmi les vaccins désormais obligatoires, trois, au moins, ne peuvent prétendre à un quelconque bénéfice pour la santé publique [21]. Soit que ces maladies font l’objet d’une prévention ciblée (comme l’hépatite B [22] et plus récemment pour le BCG [23]), soit qu’elles sont assez rares pour ne pas provoquer d’épidémie (méningocoque C), soit qu’elles sont d’ores-et-déjà bien contrôlées par la vaccination des populations à risque. Comme pour le méningocoque C, pour lequel il n’existe, en France, que 120 cas par an ; ce qui laisse à penser que la vaccination universelle risque de provoquer plus d’effets secondaires graves chez les nourrissons que de bénéfices dans la population générale — et sans la certitude d’une éradication de la maladie à moyen ou long terme. Pour d’autres vaccins enfin, « l’efficacité est instable, et leur généralisation a même pu favoriser l’accroissement significatif de la fréquence dans la population de la maladie que le vaccin devait combattre (vaccin contre le pneumocoque) » [24]. Mais il est vrai que ce dernier rapporte cinq fois plus que le viagra [25]...

Enfin, le gouvernement met souvent en avant l’enjeu de solidarité derrière l’acte vaccinal. La question à se poser est la suivante : pourquoi cet enjeu est-il évacué quand il s’agit de la redistribution des richesses ? Voilà un gouvernement qui met de plus en plus en souffrance sa population : logements insalubres, problème d’accessibilité à l’eau, réformes de la sécurité sociale et du travail etc. un gouvernement qui met donc en danger des milliers, sinon des millions, d’individus. Or, n’est-ce pas, justement, un enjeu de santé publique et de solidarité que de permettre à tous l’accès aux conditions d’hygiènes décentes et à la gratuité des soins ? En 2017, ce sont 417 personnes qui sont mortes dans la rue [26]. Quand la Ministre de la santé parle de solidarité, elle ne parle donc pas de celle qui permet à un système social de maintenir ses membres à conditions équitables, mais bien de celle qui assure au système économique sa domination. En ce sens, l’utilisation de la contrainte est parfaitement révélatrice de ce qui se cache derrière l’injonction.

Des risques mal évalués

Cette obligation intervient au moment où une étude, financée par l’Agence de sécurité du médicament (ASM), concernant les effets des adjuvants à l’aluminium utilisés dans les vaccins, suspectés d’effets secondaires potentiellement sérieux (myofasciite à macrophages, une maladie touchant les muscles et les articulations), a été interrompue faute de moyens alloués [27]. Déjà, en 2012, le Conseil d’Etat, dans une de ses décisions, avait reconnu un lien entre l’aluminium d’un vaccin et les symptômes de cette maladie chez une personne vaccinée [28]. Et c’est sans compter les travaux de Romain Gherardi, ou ceux de Christopher Exley qui établissent un lien possible avec l’autisme [29]. En fait, la seule chose dont nous sommes à peu près sûrs à leurs propos, c’est l’intérêt économique qu’ils représentent pour les laboratoires : l’ajout d’adjuvants à base d’aluminium permet en effet de réaliser des économies substantielles au regard des milliers de doses de vaccin produites chaque année [30]. A celles et ceux qui réclamaient de remplacer l’aluminium par des adjuvants à base de phosphate de calcium, passez votre chemin : comme l’a affirmé la Ministre de la santé en juillet dernier à ce propos :«  [les adjuvants à l’aluminium] ne sont pas nocifs pour la santé, tous les rapports le montent ». Etonnamment, huit vaccins sur les onze désormais obligatoires contiennent des sels d’aluminium.

Bien sûr, il est difficile de contester certains des grands progrès sanitaires permis par la vaccination. Devrions-nous pour autant oublier le cadre dans lequel elle s’inscrit aujourd’hui, et accepter la parole d’experts en tout genre qui ont tout intérêt à minimiser les risques ? A l’instar d’Agnès Buzyn qui affirme : « nous avons la certitude que ces vaccins sont inoffensifs ». Dans la foulée, exit les questionnements légitimes à propos de la myofasciite à macrophages, parce qu’aujourd’hui la preuve biologique du lien de causalité n’a pas encore été démontrée (et pour cause !) ; exit les questions entre les liens entre hépatite B et sclérose en plaque, même si sur la dizaine d’études (!) légitimées par les chercheurs (sic), la plupart ne parviennent à aucune conclusion [31], comme le constate très justement la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) en juin 2017 [32] ; exit le Gardasil et liens plausibles avec des effets secondaires invalidants de type auto-immun qu’il s’agisse de la SEP ou du syndrome de Guillain-Barré [33] ; exit le rapport entre le système immunitaire immature des nourrissons et l’injection de souches virales ; exit tous les effets secondaires affectant presque tous les systèmes, y compris lymphatique, respiratoire, sensoriel et nerveux [34] etc. Et ce n’est pas comme si le haut conseil de la santé publique (HSCP) avait suspendu la recommandation du vaccin contre le rotavirus (gastro-entérite) après la notification « d’effets indésirables graves y compris ayant entrainés la mort ». Idem pour le vaccin Meningitec en septembre 2014 en raison d’un défaut qualité rencontré lors de la fabrication de ce médicament...

C’est aussi que la pharmacovigilance a montré ses limites : il est généralement admis que 1 à 10 % seulement des effets secondaires graves liés aux médicaments font l’objet d’une déclaration aux centres régionaux de pharmacovigilance... Une sous-notification qui s’explique à la fois par la structure (administration) mais aussi par le climat (présupposés médicaux, peur des litiges...) Et, Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue indépendante Prescrire, de confirmer : « ce que l’on voit comme effets indésirables n’est que la pointe de l’iceberg » [35]. Globalement, nous manquons d’évaluations cliniques de sécurité impartiales mais aussi d’études pilotes satisfaisantes, c’est-à-dire qui ne soient en lien ni avec l’industrie pharmaceutique ni avec des institutions dépendantes des mesures politiques [36]. Quant à parler d’autonomie pour les structures du corps médical, cela revient à nier les réalités économiques et financières qui les constituent. D’une part il n’y a donc aucune certitude quant à la validité scientifique des études présentées, d’autre part, le gouvernement protège l’industrie pharmaceutique et ne prend pas assez de distance avec celle-ci. Quelles certitudes peuvent émerger d’un système où la notion de "gain" a supplanté celles de l’éthique ou de la morale ? Comme le soulignait Quentin Ravelli dans Le Monde Diplomatique :

Le problème trouve sa source dans la nature du système économique, qui n’est pas plus moral pour le médicament que pour le pétrole ou les cosmétiques. Pas seulement parce que les mêmes actionnaires sont aux commandes — L’Oréal reste le principal actionnaire de Sanofi, depuis le départ récent de Total. Tant que les médicaments seront source de profit, le vieil antagonisme entre valeur d’usage et valeur d’échange demeurera. Et continuera à échapper au contrôle de la société dans son ensemble, ainsi qu’à celui des premiers concernés : les médecins et les malades. [37]

Derrière la question de la santé publique, une question politique

C’est que derrière cette question des vaccins, il est nécessaire de s’interroger sur ce que recouvre la notion de « santé publique ». Est-elle, comme le soutien l’OMS : « l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus, par le moyen d’une action collective concertée  », ou bien ne faut-il y voir qu’une nouvelle façon, pour le pouvoir, de « surveiller » la population, comme l’analysait Foucault ?

La vie est devenue maintenant, à partir du XVIIIe siècle, un objet du pouvoir. La vie et le corps. Jadis, il n’y avait que des sujets, des sujets juridiques dont on pouvait retirer les biens, la vie aussi, d’ailleurs. Maintenant, il y a des corps et des populations. Le pouvoir est devenu matérialiste. Il cesse d’être essentiellement juridique. Il doit traiter avec des choses réelles qui sont le corps, la vie. La vie entre dans le domaine du pouvoir. [38]

Dans cette optique, il est possible d’affirmer, à la suite de Michela Marzano que « grâce aux politiques de santé publique, la médecine [est devenu] une instance de contrôle et le médecin un « expert » chargé de maintenir le corps dans un « état permanent de santé » [39] ». Avec pour conséquence tout un ensemble d’institutions d’encadrement et de dispositifs ayant pour objectif d’orienter et de déterminer nos gestes et nos discours. L’ensemble se structurant autour de la production d’une « morale » ayant vocation à normaliser les individus et marginaliser les « anormaux » [40], et donc à justifier le système. Le cas de la vaccination est à ce titre symptomatique : désormais il ne s’agit plus de s’intéresser aux malades mais bien aux individus « facteurs de risque », et la pathologie devient un outil de régulation.

Reste à déterminer « quelles sont les limites acceptables de l’entreprise étatique visant à convaincre le citoyen d’adopter les comportements préventifs » [41]. Autrement dit, comment concilier l’autonomie personnelle avec la possibilité pour un Etat d’intervenir sur cette autonomie, dès lors que le comportement individuel est jugé nuisible au collectif. Ce qui pose, en creux, plusieurs difficultés, comme à savoir qui et comment décide-t-on de la nocuité d’un comportement, c’est-à-dire de quelle manière se définit ce qui est « bien » ? S’il paraît hasardeux d’apporter une réponse à cette question, il est néanmoins possible de déterminer quelle solution ne peut être viable : l’injonction d’une vision unique, sans débat.

Refuser l’extension vaccinale, ce n’est donc pas être anti-vaccin, c’est poser comme axiome sociétal une certaine idée de la liberté : aucune autorité, quelle qu’elle soit, ne devrait pouvoir imposer par la force une mesure qui touche si intimement à nos corps. Le choix devrait exister. Ce qui sous-entend que tout devrait être fait pour que ce choix se fasse dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, le gouvernement fait, lui, le choix non de la transparence et de l’éducation, mais celui de l’opacité et de la répression : « la contrainte vise à rendre la confiance ». Et pour celles et ceux qui ne seraient pas convaincus, la « clause d’exemption » n’ayant pas été retenue par le gouvernement, la seule alternative consiste à se faire poursuivre au tribunal : en supprimant la sanction pénale spécifique au refus de vaccination, le gouvernement peut désormais jouer sur la mise en péril des mineurs, et donc alourdir les peines prévues par la loi. Finis les six mois d’emprisonnement et les 3 750 euros d’amende promis par le Code de la santé, désormais les parents réfractaires risqueront deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. « C’est donc l’atteinte à la santé de l’enfant qui sera au centre des sanctions pénales et non plus le refus de vaccination », fait-on valoir au ministère [42]. Tout est dit. Pire, en subordonnant l’accès à l’éducation à cette question de la vaccination [43], le gouvernement ne peut ignorer qu’il contrevient à un des fondements de la démocratie telle qu’elle a été instituée en France au cours des deux derniers siècles.

Et le Dr Michal-Teitelbaum de conclure :

« Si on peut contraindre toute une population sur des arguments aussi faibles, aussi fragiles, on peut s’attendre un peu à tout, et pas seulement pour les vaccins. »

Joseph Meister, un citoyen concerné

Notes

[1Lire cet article du Parisien : La facture de la grippe A s’alourdit, le 20/12/2013.

[2Lire cet article des Echos : Distilbène : l’interminable scandale, le 12/01/2015.

[3Il aurait, selon la FDA (Food and Drug Administration) provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales et 40 000 décès, rien qu’aux États-Unis.

[5Lire cet article du Monde : Le "scandale Diane 35", antiacnéique détourné en pilule, le 28/01/2013.

[6Lire cet article d’un blog Mediapart : Dépakine : première condamnation de Sanofi.

[7Lire cet article du Monde : La polémique sur le Levothyrox expliquée en six points, le 07/09/2017.

[8Lire cet article du Monde : Affaire du Mediator : le point si vous avez raté un épisode, le 12/12/2012.

[9Mais la liste est longue : liste de médicaments retirés du marché français.

[10Lire le communiqué du Formindep : Le Conseil d’Etat abroge la recommandation de la HAS sur le diabète de type 2., le 30/04/2011.

[11Lire cet article de Mediapart : Les gendarmes du médicament faisaient affaire avec les laboratoires, le 24/03/2015.

[12APMNews, 02/12/2016.

[13Ainsi, le jury de professionnels devait affirmer que « le principe d’obligation vaccinale n’instaure pas la confiance », le jugeant même « contreproductif ». Leïla SHAHSHAHANI, « Vaccinations obligatoires, le débat confisqué », in Le Monde Diplomatique, janvier 2018, p. 20-21.

[17Lire cet article du Monde : Les ONG en guerre contre le laboratoire Novartis, le 24/01/2007.

[18Il existe, par exemple, une hausse constante de la couverture vaccinale chez les nourrissons jusqu’à 2015 ; quant à l’exemple de la rougeole, souvent mise en avant, il s’agit, de l’aveu des spécialistes eux-mêmes, d’une exception.

[20Disponible sur le site du Conseil d’Etat rendue, décision rendue le 08/02/2017.

[21A ce propos, notons qu’au mieux de leur efficacité (couverture vaccinale à 100 % et efficacité de 100 %), l’extension vaccinale ne pourrait couvrir qu’à peine 1 % des décès enregistrés avant 15 ans.

[22A noter que l’Etat vient d’être condamné à verser 190 000 euros à une personne après sa vaccination obligatoire contre l’Hépatite B et le développement de troubles physiques. Après 20 ans de procédures...

[23Décret n° 2007-1111 du 17 juillet 2007. Or, comme le note l’Institut de veille sanitaire dans son rapport en 2012 : « On note une stabilité globale du nombre de cas de tuberculose parmi les enfants de moins de 5 ans en France en 2010 par rapport à la période 2000-2005 ».

[25Pour info, le viagra, c’est 3 milliards de bénéfices en 1999.

[26Chiffres disponibles sur le site mortsdelarue.org.

[28Conseil d’État, 3ème et 8ème sous-sections réunies, Décision du 21/11/2012, affaire n°344561

[29Christopher Exley, Andrew King, Mathieu Mold et Dorcas Umar, « Aluminium in brain tissus in autisme », Journal of Tarce Elements in Medecine and Biology, vol. 46, Elsevier, Amsterdam, mars 2018 (en ligne depuis le 26/11/2017.

[31A ce propos, l’OMS s’appuie sur 9 études pour se prononcer.

[32« La recherche médicale n’établit ni n’infirme l’existence entre l’administration du vaccin concerné et la survenance de la maladie ». Affaire C-621/15, « N. W. e. a. contre Sanofi Paster MSD SNC e. a. », arrêt du 21/06/2017.

[34CF le répertoire des effets secondaires possibles avec le vaccin MMR (rougeole – oreillons – rubéole).

[35Lire cet article du Monde Diplomatique : Vaccinations obligatoires, le débat confisqué.

[36Dans le cas de la non dangerosité des vaccins pour le système immunitaire des enfants, Le Monde ne peut citer que trois études "indépendantes" !

[37Quentin RAVELLI, Le Monde Diplomatique, « Les dessous de l’industrie pharmaceutique », janvier 2015.

[38Foucault M., « Les mailles du pouvoir », in : Dits et Écrits, Gallimard, 1994, t. II, p. 1013.

[39Michela Marzano, « Foucault et la santé publique », Les Tribunes de la santé ; 2011/4 (n° 33), p. 39-43.

[40A lire les derniers travaux sociologiques s’intéressant au lien entre « santé publique » et « contrôle social ».

[41Lire cet article du Tigre : La naissance de la santé publique.

[42Lire cet article : Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins, le 29/12/2017.

[43Voir, le site de Solidaire-Santé.