A la sortie du Bergerac, bar situé rue Colbert à Tours, Émile Pylas est tombé nez-à-nez avec cinq jeunes armés de battes. Ceux-ci lui ont lancé : « Tu tombes bien, on t’attendait » et l’ont encerclé en vue de le passer à tabac. Pylas a pu leur échapper en profitant de la présence de nombreux passants.
On s’étonne que les flics, qui patrouillent ostensiblement et en grands nombres sur les bords de Loire et aux alentours de la place Plumereau, laissent circuler des petits fascistes avec des battes en plein centre-ville.
Le 11 novembre dernier, alors que le groupuscule d’extrême-droite Vox Populi organisait sa tristement célèbre « marche aux flambeaux », on avait déjà pu constater la complaisance de certains flics vis-à-vis des militants identitaires, qui avaient pu charger librement des contre-manifestants pacifistes, sans intervention des CRS positionnés entre les deux groupes. Rue Colbert, Pierre-Louis Mériguet avait frappé une personne avec une chaise, sans être ensuite inquiété par les « forces de l’ordre », qui avaient pourtant assisté à la scène.