Soutien du collectif « Notre santé en danger » aux grévistes du Rouvray

Depuis le 22 mars dernier, une grève est en cours à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen. Depuis le 22 mai, plusieurs agents ont entamé une grève de la faim. Lettre de soutien du collectif « Notre santé en danger » d’Indre-et-Loire.

Camarades,

Le Collectif « Notre santé en danger » tient à vous faire part de son soutien inconditionnel dans votre lutte.

Nous ne pouvons qu’être sidérés et scandalisés par l’attitude des pouvoirs publics, des tutelles, à votre encontre, depuis plus de deux mois de grève et maintenant deux semaines de grève de la faim de certain-es d’entre vous.

Mais en même temps cette attitude est révélatrice du cynisme et du mépris que démontre ce gouvernement vis à vis de tous ceux et toutes celles qui luttent pour des services publics de qualité, notamment celui de la santé.

Ce cynisme et ce mépris sont logiques avec sa volonté de réduire à peau de chagrin notre service public de santé afin de passer une grande partie de ses activités dans la sphère marchande.

Recevez donc camarades, notre totale solidarité, active, et notre soutien inconditionnel à votre lutte, et comptez sur notre confiance dans l’issue victorieuse de votre combat.

Le Collectif 37 « Notre santé en danger »


A propos de la grève de la faim à l’hôpital du Rouvray, lire 14 jours de grève de la faim, 2 000 manifestants et toujours rien sur a-louest.info.

« Le mode d’action choisi est un geste qui a été porté de nombreuses fois au cours du XXe siècle, d’abord par les suffragettes anglaises pour le droit de vote des femmes en 1905 ; mais aussi lors de très longues grèves de prisonnier-ère-s politiques de l’armée républicaine irlandaise sous Thatcher, provoquant 10 morts dont le plus célèbre est Bobby Sands... De Thatcher à Macron, il n’y a qu’un pas, une politique néo-libérale offensive qui risque, si la situation n’est pas prise au serieux très rapidement, de provoquer le même résultat. »