Solidaires met à disposition cet appel ainsi qu’un préavis pour la fonction publique afin de permettre, dans le privé comme dans le public, à toutes celles et tous ceux qui travaillent de se mettre en grève en ces occasions.
A un mouvement massif, déterminé et qui ne se satisfait pas de miettes, le gouvernement répond : « grand débat » et répression brutale. Si le grand débat est hypothétique, la répression est bien là. Depuis le début du mouvement, 5 339 personnes ont déjà été placées en garde à vue. On compte des centaines de manifestant·es blessé·es par les forces de l’ordre qui utilisent toutes les armes à leur disposition (grenades lacrymogènes, grenades de désencerclement, tirs de flash-ball à hauteur de visage...).
Les annonces de Macron, Phillippe, les prises de paroles des ministres, des député·es et autres soutiens progouvernementaux n’ont convaincu personne, le mouvement continue et le gouvernement est affaibli. Les questions de répartition des richesses sont au cœur des revendications.
Nous appelons à manifester pour de vraies victoires à la hauteur de nos exigences : justice sociale, justice fiscale, égalité des droits.
Cela veut dire :
- Être plus nombreux et nombreuses dans les manifestations ;
- Débattre ensemble de nos revendications et des moyens de les faire avancer ;
- Agir ensemble dans nos entreprises, nos services, nos administrations pour faire avancer nos salaires, notre pouvoir d’achat.
L’Union syndicale Solidaires est disponible pour travailler à cela avec les gilets jaunes et avec les organisations syndicales qui le souhaiteront, dans les lieux de travail, les assemblées et dans la rue.