« Scènes de désolation » : La Nouvelle République déraille

« La vie s’arrête depuis le début du conflit. » L’article est angoissant, il fait peur. Les mots se succèdent, implacables. Cette chronique d’une journée ordinaire à Tours nous rappelle dans quelle époque trouble nous vivons.

« La vie s’arrête depuis le début du conflit. » L’article est angoissant, il fait peur. Les mots se succèdent, implacables. Cette chronique d’une journée ordinaire à Tours nous rappelle dans quelle époque trouble nous vivons.
Publié le 8 mai dans La Nouvelle République, cet article décrit un paysage de désolation, dans un territoire dévasté.

« La gare est désespérément vide. »
« La petite cafétéria adjacente a baissé le rideau. »
« C’est le même constat désolé. »
« Même scène de désolation. »
« Avec ce silence, inhabituel, qui règne. »

C’est la guerre ?
Un article mémoire sur la Seconde Guerre mondiale en lien avec la commémoration de la Victoire ?
Non, un article sur la grève des cheminots, et les conséquences sur la vie des commerces des gares...