L’arnaque du Ségur est passée, pas les causes de notre colère ni notre détermination ! Les 183 euros gagnés par les luttes, on les prend ! Mais les contreparties sont inacceptables : fin des 35h, individualisation des horaires de travail, et, à la place des embauches, des heures supplémentaires.
Avec le Ségur, notre système de santé va aller encore plus mal. Toutes et tous les professionnel·les, de la santé et du secours, les usager·es, exigeons :
- l’augmentation générale des salaires de 300 € net pour toutes les professions et tous les établissements plus que jamais d’actualité ;
- l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits et la réouverture de tous les lits fermés ;
- l’embauche immédiate des personnels nécessaires et un plan massif de financement de la formation ;
- la fin de la précarité dans nos métiers, mise en stage immédiate à l’embauche, pas de temps partiels imposés, fin de la discrimination des contractuel·les ;
- le ratio 1 agent·e pour 1 résident·e dans les EHPAD ;
- l’annulation définitive des plans d’économie en cours ou à venir dans les établissements ;
- de réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité de prise en charge pour la population sur tout le territoire ;
- l’augmentation significative des moyens financiers pour les établissements ;
- l’arrêt du pillage de la Sécurité Sociale et son maintien fondé sur le salaire socialisé (cotisations) ;
- l’arrêt de toutes dérèglementations et maintien du statut de la Fonction Publique Hospitalière et Praticien Hospitalier.
L’assemblée générale se tiendra à 12h30, à l’issue de la manifestation intersyndicale et interprofessionnelle, à l’hôpital Clocheville.
CGT, Sud Santé sociaux, Notre Santé en danger et le collectif Inter urgences.
Illustration : manifestation d’infirmiers anesthésiste, 5 juin 2014. Crédit photo : Force Ouvrière (CC BY-NC-SA 2.0)