Nouveau plan de casse des retraites, « réformes » du bac général et de l’enseignement professionnel, « Plan santé » au rabais, sélection à l’université, contrôle accru des chômeurs, casse des services publics en tous genres... Pas de mot d’ordre unique, type « loi travail », mais un ensemble de raisons de faire grève et de manifester qui a poussé pas mal de monde dans la rue ce mardi.
Des agents de La Poste faisaient signer une pétition contre la fermeture de bureaux de poste, des étudiant-es reprenaient leurs slogans du printemps contre Parcoursup, les salarié-es de l’énergie étaient mobilisés contre la privatisation rampante du secteur, les agents des EHPAD avaient ressorti leur banderole réclamant de pouvoir soigner dignement, etc. Au niveau national, la CGT y a vu :
« Une belle preuve que les salariés, jeunes, demandeurs d’emplois et retraités ne veulent pas de cette politique creusant les inégalités, prenant aux pauvres pour donner aux riches. »
La manifestation a suivi un parcours Liberté - Anatole France sous le soleil et sans événement notable, avant quelques prises de parole au point d’arrivée. Pas forcément de nouvelles mobilisations interprofessionnelles à l’horizon, mais des luttes sectorielles sont annoncées. Dans l’éducation, plusieurs syndicats appellent à la grève le 12 novembre pour s’opposer à la suppression de 3 000 emplois.
Voir les comptes rendus de cette journée de mobilisation sur les autres sites du réseau Mutu à Dijon, Paris ou Rennes.