« "Il y a un danger immédiat et permanent. Dans les statistiques de l’année 2016, nous constatons que les hémorragies de la délivrance ont quasiment doublé car nous n’assurons pas la surveillance comme nous devrions le faire", a déclaré à l’audience Armelle Plazanet, qui représente les sages-femmes.
"Notre employeur n’offre pas aux femmes d’accoucher sur un plateau technique sécurisé et de qualité", a-t-elle insisté, assurant qu’il y a aussi "de grosses souffrances au travail" et que le "burn-out guette beaucoup de collègues". "On ne pourra pas dire que nous n’avons pas prévenu", a-t-elle conclu.
"Nous sommes devant un vrai problème de sécurité. Au sein de la clinique Léonard de Vinci, il n’y a pas suffisamment de sages-femmes et ces femmes n’en peuvent plus", a déclaré à l’AFP leur avocat, Me Philippe Baron. »
Les salariés réclament la création urgente de trois postes et ont assigné la clinique devant le juge des référés, qui devrait rendre une décision le 21 février.
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