Les aides à domicile du Loir-et-Cher toujours en grève

Communiqué du collectif « Notre santé en danger » d’Indre-et-Loire en soutien des grévistes de l’ADMR de Blois.

Depuis le 21 décembre, les salarié·es de l’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) de Blois, soutenues par l’union départementale CGT 41, sont en grève pour des revalorisations de salaires, le paiement et la revalorisation de leurs indemnités kilométriques.

Elles ont rencontré le directeur de l’ADMR du 41, puis un représentant du conseil départemental, puis le préfet du département. Tous se sont dit incapables de répondre à leurs revendications. Le 5 janvier, profitant du passage à Tours de M. Macron, elles se sont jointes à la centaine de militants locaux venus protester contre la politique du gouvernement, que ce soit la loi « sécurité globale » ou les « exclus du Ségur », qui exigent d’avoir 183€ mensuels comme les hospitaliers et les EHPAD.

Elles ont pu être reçues par une représentante du staff de Macron qui l’accompagnait et qui doit transmettre leurs revendications à Mme Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’autonomie. Elles ont demandé aussi à bénéficier de la revalorisation du Ségur. Leur rôle est essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées, ou handicapées, et malgré cela, elles sont invisibles et méprisées !

Le fait d’avoir imposé d’être entendues à ce niveau de l’État a été fêté comme une victoire. Même si bien sûr, rien n’est encore gagné, leur lutte se poursuit et trouvera sans doute un écho dans d’autres départements.

Il est possible d’envoyer un soutien à l’UD CGT 41 [1] en indiquant « à l’intention du syndicat ADMR pour les grévistes ».

Photo : Pascal Vallee

Notes

[135-37 avenue de l’Europe 41 000 Blois.