L’Indre-et-Loire accueillerait une centaine d’exilés dans les mois qui viennent

Vendredi 18 septembre, une réunion était organisée à la préfecture du département entre les services de l’État, des associations, des élus et des bailleurs sociaux. L’objet de la réunion : l’accueil des exilés venant d’Irak, de Syrie ou d’Érythrée.

Vendredi 18 septembre, une réunion était organisée à la préfecture du département entre les services de l’État, des associations, des élus et des bailleurs sociaux [1]. L’objet de la réunion : l’accueil des exilés venant d’Irak, de Syrie ou d’Érythrée.

D’après la NR, un dispositif d’accueil va être mis en place pour accueillir ces populations.

Si l’on en croit Louis Le Franc, la Touraine devrait être en mesure d’accueillir les premiers réfugiés syriens d’ici une semaine. Combien ? « Pour la première année, nous tablons sur une centaine de personnes soit trente familles environ. C’est largement gérable », estime le préfet.

Dans un premier temps, les réfugiés seront rassemblés dans des structures d’hébergement collectif temporaire ; le temps d’effectuer les démarches administratives et les prises en charges médicales, psychologiques et éducatives qui s’imposent.

Cent personnes, dans un département qui compte plus de 500 000 habitants, et qui dispose de milliers de logements vides....

Les discours des autorités sont clairs : les mesures exceptionnelles qui vont être mises en place ne concerneront que les ressortissants de pays spécifiques. On peut craindre que les autres demandeurs d’asile continuent à connaître les appels répétés au 115 et les nuits dans la rue.

Illustration : arrivée de réfugiés syriens à Vienne, par Josh Zakary.

Notes

[1Évidemment, seules les associations « respectables » étaient invitées. Ainsi, l’association Chrétiens Migrants, dont l’action en faveur des migrants déplait fortement à certains élus, n’a pas été conviée.