Fabienne Colboc défend le glyphosate contre Nicolas Hulot

Dans une question écrite au ministre de l’agriculture, la députée d’Indre-et-Loire revendique les bienfaits du glyphosate, que le ministre de la transition écologique veut faire interdire.

Dans une question au gouvernement datée du 26 septembre 2017, Fabienne Colboc, députée La République En Marche d’Indre-et-Loire, dénonce les odieux agissements du ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, qui a annoncé vouloir voter contre le renouvellement de l’autorisation du glyphosate en Europe [1]. Alors que franchement le glyphosate, plus connu sous le nom de Roundup, la marque commercialisée par la multinationale Monsanto, c’est épatant ! Tant pis s’il est classé « potentiellement cancérigène » [2]. Pour Colboc, qui s’inquiète des conséquences qu’auraient une interdiction pour les agriculteurs, céréaliers et viticulteurs :

Sur le plan environnemental, à défaut de solution alternative à ce jour, le glyphosate, utilisé intelligemment et à faibles doses, permet d’améliorer de façon significative la vie du sol.

Pire encore :

Son arrêt radical engendrerait l’augmentation du tassement et de l’érosion des sols, la diminution de l’activité biologique et du taux de matière organique, ainsi qu’une augmentation de 30 % de la consommation de carburant.

En marche, mais pas pour l’écologie à priori.

C’est sans doute prise un peu de remords que la députée tente le même jour une autre question au gouvernement, au ministère des solidarités cette fois, sur le fléau que représentent les cancers chez l’enfant. Elle demande la revalorisation de l’allocation journalière de présence parentale et surtout s’interroge sur le financement dédié à la recherche sur les cancers et maladies incurables de l’enfant.

Mieux vaut guérir que prévenir en quelque sorte.

Notes

[2Voir les témoignages de trois plaignants contre Monsanto sur le site de Libération.