Débrayage chez Sanofi

Une partie des salariés de l’usine Sanofi de Tours Nord a débrayé le jeudi 23 janvier. Cette journée avait de nouveau été placée sous le signe de la mobilisation avec des débrayages sur plusieurs des sites du groupe à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO. Alors qu’un plan de réorganisation est en cours dans le groupe, les syndicats exigent des engagements sur l’emploi ainsi que des augmentations de salaire.

Une partie des salariés de l’usine Sanofi de Tours Nord a débrayé le jeudi 23 janvier. Cette journée avait de nouveau été placée sous le signe de la mobilisation avec des débrayages sur plusieurs des sites du groupe à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO. Alors qu’un plan de réorganisation est en cours dans le groupe, les syndicats exigent des engagements sur l’emploi ainsi que des augmentations de salaire.

Les syndicats rappellent que le groupe réalise 8,2 milliards d’euros de bénéfice net. Ils réclament "une augmentation collective substantielle pour tous", "un engagement de maintien des sites, des activités et des emplois" et "la résorption de la précarité".

Selon une étude de Vernimmen, publiée mercredi dans Les Echos, Sanofi a versé en 2013 pour 5,3 milliards d’euros de dividendes et de rachats d’actions.

"Devant le refus de la direction d’écouter nos revendications, la colère ne descend pas, certains sites en sont à leur cinquième journée de mobilisation", affirme Thierry Bodin, représentant CGT.

L’intersyndicale doit se réunir hier pour décider des suites du mouvement.