« En mai dernier la direction du CHU a présenté un budget déficitaire pour 2014 de près de 4 millions d’euros. Ce budget a été retoqué par l’ARS (Agence Régionale de Santé) en juin 2014. L’ARS a demandé au CHU de revoir sa copie en faisant un plan d’économies afin deproposer un budget équilibré. Ce sont ces mesures d’économies qui sont présentées au Conseil de Surveillance de ce 12 septembre. La majeure partie de ces économies est basée sur la suppression de lits d’hospitalisation complète : 41 lits en moins au total, concernant principalement l’orthopédie, mais aussi la chirurgie plastique, la gynécologie et l’ORL/Ophtalmologie. Ces fermetures permettent de redéployer 43 postes équivalents temps plein.
Ces mesures tournent bien sûr le dos aux besoins de la population et aux intérêts des personnels hospitaliers.
Mais le CHU de Tours n’est pas une exception puisque plus de 400 établissements hospitaliers sont dans le rouge, essentiellement à cause de la politique d’austérité et de réduction budgétaire menée depuis des années au nom de la soi-disant nécessaire réduction des déficits publics.
Encore une fois ce sont donc les personnels qui feront les frais de ces plans d’économies, comme à Caen, Brest, Villejuif, Angers, Sarlat, maison Blanche, Rennes, Marseille, etc.
SUD refuse et combat ces politiques avec leurs conséquences désastreuses pour le service public, pour les usagers-ères et les hospitaliers-ères.
C’est dans la rue, tous ensemble, que nous pourrons inverser la vapeur. C’est pourquoi SUD CHU est totalement engagé dans le mouvement national « Convergence des hôpitaux en lutte » qui se construit depuis plusieurs mois à travers toute la France. Ce mouvement réunit des syndicats SUD et CGT et des non syndiqués-es.
« Convergence des hôpitaux en lutte » appelle à une manifestation nationale à Paris, devant le ministère de la santé, le mardi 23 septembre. C’est le moment pour les hospitaliers-ères du CHU de Tours d’aller manifester leur ras le bol des mauvaises conditions de travail dues à un sous effectif permanent et leur refus de ce nouveau plan d’économies.
Nous les appelons donc tous et toutes à aller crier leur colère devant le ministère ce 23 septembre. »
