5 services étaient en grève sur des revendications convergentes : plus de lits, plus de personnels, plus de budget pour mieux soigner ! Voici ce qui a été péniblement conquis.
En onco-gastrologie : l’équipe souhaitait 1 poste d’aide soignant supplémentaire, seul un 80% a été gagné.
L’Unité de Service Continu Chirurgicale (USCC) demandait 2 postes en plus : un-e IDE [1] et un-e AS [2] de jour et une IDE supplémentaire la nuit. Résultat ? Un jeu de chaises musicales ! Dans un premier temps, seul le poste d’infirmière a été débloqué et seulement pour la semaine ! Un accord est intervenu par la suite pour le W-E. Le W-E, un poste d’aide soignant est obtenu à la place d’un poste d’ASH [3]. Le poste IDE de nuit a été obtenu mais par la transformation d’un poste d’aide soignant.
Pour la neuro-traumatologie, le poste supplémentaire d’AS a été refusé.
En dermatologie : 1 poste d’AS et un poste d’ASH étaient demandés par l’équipe. La direction considère que le travail en binôme 1 IDE / 1 AS pour 6 lits est suffisant. Il faut juste réattribuer et redéfinir les tâches de chacun-e. Une réflexion par le biais de groupes de travail doit se mettre en œuvre, incluant les médecins. L’équipe a décidé de « suspendre » la grève, avec la possibilité de la reprendre lorsque la réorganisation sera en place (à partir du 15 octobre) si celle-ci se révèle inadaptée.
Les brûlés : les soignant-es sont mobilisé-es contre l’éclatement en deux de leur service, avec une partie réanimation et une partie soins non intensifs à des étages différents. Pour le moment c’est le statut-quo, la direction restant ferme dans ses bottes au mépris de la législation en vigueur. La situation devrait se décanter, dans un sens ou dans l’autre, courant septembre. Les tutelles ont été interpellées (ministère et ARS) ainsi que les associations spécifiques : la S.F.E.T.B. (Société Française d’Études et de Traitement de la Brûlure), l’A.B.F. (Association des brûlés de France) ainsi que Philippe Croizon (ancien brûlé soigné dans l’ancienne U.T.B. du C.H.R.U. de TOURS).