Ce service comprend les unités de réanimation, de soins continus, de soins intensifs et kangourou [1]. Malgré les sollicitations constantes des agents envers la direction, depuis l’été 2018, cette dernière n’a apporté aucune solution pérenne face à la dégradation majeure des conditions de travail des agents. Le manque d’effectif, les rappels à domicile des collègues sur leurs jours de repos, l’explosion des heures supplémentaires, la non anticipation des arrêts pour congés maternité, la fermeture de lits de réanimation ont entrainé un ras le bol général de ces équipes.
Malgré la tenue d’une réunion de négociation, la direction n’a rien mis en place ou trop peu pour pallier au manque de personnel. La spécificité de ces services demande d’avoir un personnel formé aux soins des bébés prématurés, pour lesquels le droit à l’erreur n’existe pas. À ce jour, nous déplorons l’absence de moyens donnés à ces personnels pour soigner sereinement et correctement ces petits patients.
De fait, des lits de réanimation sont fermés par manque de personnel, obligeant le transfert de futures mamans ou de bébés fragiles vers d’autres établissements pour les prendre en charge. Il existe également des situations où le nombre de bébés dans ces unités est supérieur à la capacité en lits entrainant un risque pour ces patients. Par conséquent, les agents demandent :
- Le remplacement des arrêts maladies longs et courts.
- L’arrêt des rappels à domicile pour les agents qui le souhaitent.
- Le paiement ou la récupération des heures supplémentaires à la convenance de l’agent, y compris les reliquats des années antérieures.
- Le redimensionnement des effectifs de toutes catégories pour permettre :
- la formation d’un mois pour les nouveaux personnels ;
- la formation interne au service et externe des personnels ;
- le respect du droit aux congés annuels sans weekend supplémentaires à travailler, 3 semaines l’été en respectant les voeux de toutes et tous.
- La mise en stage des agents contractuel-les.
- L’augmentation des quotités de travail des agents à temps partiels titulaires, stagiaires et contractuel-les qui le souhaitent de façon pérenne.
- L’amélioration des conditions de travail des agents et des conditions de prise en charge des patient-es.