Dès l’annonce de la direction locale de Fondettes le 23 octobre dernier de fermer l’usine appartenant au groupe Sandvik, nous avons commencé à débrayer. Puis mardi 6 novembre, jour de la première réunion de négociation avec les organisations syndicales un rassemblement a montré notre opposition à cette décision injustifiée et probablement programmée depuis la fermeture de l’Usine B en 2015.
Le groupe Sandvik, malgré son chiffre d’affaire en 2017 de 9 milliards d’euros et un bénéfice net de 1,3 milliards d’euros sacrifie nos emplois plutôt que d’investir les 15 millions nécessaires pour suivre l’évolution du marché des plaquettes. Nous sommes conscients qu’il faudra amplifier sérieusement la lutte si nous voulons contraindre Sandvik, cette multinationale leader et prospère, à investir à Fondettes afin de conserver nos emplois et nos salaires.
Le jeudi 29 novembre, nous cesserons à nouveau le travail et nous appelons tous les travailleurs à nous rejoindre dans l’action et nous soutenir s’ils pensent qu’il est inacceptable que des groupes largement bénéficiaires persistent à supprimer des emplois et à fermer des entreprises.
Les Unions Départementales CGT et CFE-CGC invitent tous les syndicats du département, dans le privé comme dans le public, à nous rejoindre au rassemblement du 29 novembre sur le parking de l’usine de Fondettes à 12h.
Localement, après Michelin et Tupperware, demain ce sera peut-être chez Amphenol Jaybeam à Amboise, Sourdillon à Veigné, AEG à Chambray... Cette avalanche de suppressions d’emplois et fermetures d’entreprises n’est pas une fatalité mais le résultat de l’offensive que mènent les grands patrons, soutenus par les gouvernements et leurs décisions impactant tous les travailleurs dans un contexte de durcissement des marchés. Tous ces groupes mènent la même politique : les profits d’abord, ensuite les dividendes des actionnaires et tant pis pour les emplois.
Nous invitons également la population de Fondettes et des communes alentours à nous rejoindre et nous soutenir ce jour-là.
Nous ne sommes pas obligés de subir, il ne faut pas accepter cette décision mais résister. La solidarité du monde du travail soit s’exprimer largement à cette occasion.